J’ai testé « Vinted » pour mon shopping en ligne
« Consommer autrement », c’est aussi changer ses habitudes de shopping ; cette semaine, j’ai commandé en ligne des vêtements vintage. Enfin, un pull. J’avais déjà entendu parler de la plateforme de revente d’occasion Vinted et Amélie, ma coach pour le mois, me l’avait conseillée. Vinted est né en avril , mais l’histoire commence en Lituanie, ans auparavant. Justas a ans – depuis, il est devenu p.-d. g. de la société – et il veut rendre service à son amie Milda qui vend des vieux vêtements et qui ne sait pas à qui les refiler parce qu’elle déménage. Comme il est très fort en informatique, il lui ouvre une plateforme en ligne, et les copines de Milda la rejoignent, les copines des copines aussi. Ensuite, c’est une belle histoire sauce Erasmus. Sophie Utikal, allemande et coachsurfeuse émérite, rencontre Justas au cours d’un voyage en Lituanie. Elle flaire la bonne idée de ce qui est entretemps devenu l’un des sites lituaniens les plus visités et, de retour en Allemagne, aide le jeune homme à lancer la version allemande, qui s’appellera Kleider Kreisel. Vinted s’exporte en Pologne, en République Tchèque, au Royaume-Uni, aux Etats-Unis, en Espagne et au Pays-Bas. La déclinaison française est lancée il y a ans. La start-up se définit comme étant « à la croisée du réseau social et de la plateforme de vente et d’échange » et les chargés de communication expliquent ainsi son succès. Les membres – la proportion de femmes âgées de à ans est énorme, selon les responsables du site citées dans L’Express – sont baptisées les « Vinties » et sont fortement incitées à suivre les actus les unes des autres façon Facebook. Ce que je n’ai pas fait, et ça marche aussi. J’ai créé un compte sans photo, avec le strict minimum d’informations. Vinted met directement en relation vendeur et acheteur. Comme le site joue la carte réseau social, les deux doivent se parler pour échanger des informations – et éventuellement négocier le prix.