« Une forme de fierté nationale »
Que représente pour vous le retour du Grand Prix de France au Castellet ? C’est assez émotionnel. En tant que Français, j’éprouve une forme de fierté nationale. Voir son pays associé de nouveau au championnat du monde de F, c’est important. Ce retour est acté depuis un moment, on en parle beaucoup, mais je commence à peine à réaliser !
Quels facteurs ont permis à la France d’obtenir ce Grand Prix pendant cinq ans ? C’est avant tout une affaire d’hommes. Un petit groupe motivé et déterminé s’est constitué autour de Christian Estrosi. C’est lui qui a porté le projet en y mettant une passion extraordinaire. Mais ce qui a tout déclenché, c’est la rencontre et la fameuse poignée de mains entre lui et Bernie Ecclestone [l’ancien promoteur de la F, NDLR].
Le Paul Ricard, c’est le retour en force de la France en F ? La place de la France en F est de plus en plus importante. Ce qui manquait, c’est un Grand Prix. Nous avons trois patrons d’écurie, cinq pilotes francophones dont trois Français et un Monégasque, le président de la Fédération internationale : la France est la nation la plus représentée en F.