« Neymar est une machine àbuts»

David Copperfield, un marabout ou Merlin l’Enchanteur. Il faudrait au moins ça à Vladimir Petkovic pour accrocher le Brésil. Problème, aucun des trois ne pointe sa baguette magique dans le groupe de  convoqué par le sélectionneur suisse. Le diagnostic est sévère et le football une science inexacte, on vous l’accorde, mais dans le même temps Neymar est un rouleur compresseur, une machine à buts ( en  sélections). Trois mois après une opération du pied, l’attaquant du PSG gambade déjà comme si de rien n’était. Et puis la Seleçao est lancée à toute berzingue dans une mission rachat. L’humiliation à domicile subie il y a quatre ans en demies face à l’Allemagne (-) reste en travers de la gorge. Tite et sa bande savent que faux départ et élimination prématurée sont interdits. Devant, la Suisse n’a pas déniché le successeur de Frei ( buts en  sél.). Embolo, Seferovic, Shaqiri ou Drmic manquent de réalisme et ne se sont pas imposés dans les tops clubs européens. Les Helvètes s’en remettent trop à leurs latéraux (Lichtsteiner et Rodriguez ont inscrit  des  buts en qualifications). Tout cela paraît bien maigre pour inquiéter Alisson, gardien convoité par le Real. A moins que Petkovic ne lui attache les mains. Le dernier revers du Brésil pour son premier match de Coupe du monde ?  contre l’Espagne (-). Une éternité... Mon pronostic : -.