Monaco-Matin

Ce qu’il faut garder

- MATHIEU FAURE

✓ La solidité de Lloris. Après les matches amicaux face à l’Italie et les États-Unis, un vent de doute s’était propagé au sein de certains suiveurs des Bleus à propos du niveau de Hugo Lloris, le capitaine des Bleus. D’aucuns envisageai­ent même un bouleverse­ment de la hiérarchie au poste de gardien de but pour ce début de Mondial car le portier habituel de l’équipe de France ne s’était pas montré décisif dans la dernière ligne droite avant la Russie. C’est oublié que Lloris est le capitaine de Deschamps et que le gardien aux  sélections sait se montrer efficace quand il le faut. Face à l’Australie, dans un match compliqué pour un gardien, l’ancien Niçois a fait la parade qu’il fallait peu après le quart d’heure de jeu sur un coup franc australien dévié par Tolisso. Sans cet arrêt réflexe, les Bleus se seraient retrouvés menés. Par la suite, le gardien de Tottenham s’est montré très rassurant et ferme dans ses sorties aériennes. Une manière de montrer que le capitaine, lui, n’est pas passé à côté de son premier match. Si les Bleus espèrent briller dans ce Mondial, il faudra s’appuyer sur un grand Lloris.

✓ Cette part de chance. Un penalty accordé après recours à l’assistance vidéo, un deuxième but validé par la Goal line technology, les Bleus sont en bons termes avec la modernité. Et cette providence a souvent accompagné la France en Coupe du monde. Outre Lucien Laurent, premier buteur de l’histoire du Mondial, la France est quand même souvent dans les bons coups : premier but en or (, contre le Paraguay), premier but validé par la Goal line technology (, contre le Honduras) et maintenant le premier but à la suite d’une interventi­on de l’assistance vidéo puisqu’Antoine Griezmann a transformé le penalty. Cette part de chance, même si elle se provoque, est souvent liée à un parcours incroyable en Coupe du monde. En , on se souvient tous de la divine providence : but en or en huitième de finale, tirs au but en quart de finale, doublé de Thuram en demi-finale, crise d’épilepsie de Ronaldo avant la finale. On le dit souvent, le diable se cache dans les détails mais les grandes victoires aussi.  ans après , il se pourrait que...

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