Sur les traces des Grimaldi

ALBERT II CULTIVE LA MÉMOIRE DES PRINCES

L’importance d’être constant. Depuis son accession au trône en , le prince Albert II n’a cessé de se rattacher à ses origines et aux sept siècles d’histoire de la famille Grimaldi. Une famille qui, hors des frontières monégasques, est détentrice de titres de noblesse reçus après des accords diplomatiques ou des mariages, qui lui donnent des ancrages dans de nombreuses régions de France et d’Italie. Ces dernières années, le souverain a entrepris un « pèlerinage » pour visiter ces anciens fiefs familiaux – une centaine recensés en France et Italie – fédérés par une association créée en . En Emilie-Romagne en mai dernier, sur les pas d’Honoré II ; en région parisienne mardi, pour évoquer ses titres de comte de Longjumeau, baron de Massy et marquis de Chilly; aujourd’hui à Dolceaqua… Plusieurs fois par an, le prince ponctue son agenda de ces déplacements où il montre sa fidélité à la mémoire et à l’histoire de sa famille. À la naissance de ses enfants en décembre , il a d’ailleurs souhaité donner à chacun, un des titres portés traditionnellement par le prince de Monaco. Celui de marquis des Baux pour le prince héréditaire Jacques. Et comtesse de Carladès à la princesse Gabriella. Comme un clin d’oeil à cette région du centre de la France que le couple princier avait justement visité au printemps , quelques jours avant que la princesse Charlène ne dévoile sa grossesse. Ce sont ces deux anciens fiefs qui seront à l’honneur ce week-end, place du Palais, ainsi que la ville de Menton. Un événement appelé à devenir une tradition pour fêter en Principauté ces fiefs du passé.