juin : le premier match de la honte
Avant le fameux RFA-Autriche , une autre rencontre a donné lieu au joli surnom de « match de la honte ». , l’Argentine du dictateur Jorge Videla organise le Mondial et pour le dernier match de la deuxième phase de poules, le pays organisateur a besoin d’une victoire par au moins quatre buts d’écart pour se qualifier pour la suite de la compétition. Évidemment, une élimination serait un scandale. En face, c’est le Pérou, une équipe difficile à manier. Score final : - pour l’Argentine... et le Pérou est quand même qualifié. Suspect ? Si peu. Tout le monde pointe du doigt le portier péruvien Ramon Quiroga, qui possédait encore la nationalité... argentine quelques mois avant le Mondial. Certains joueurs péruviens ont également accusé les Argentins de s’être dopés. Plus tard, certains élus du Pérou ont été plus loin, parlant de l’enlèvement et le transfert illégal de opposants péruviens en Argentine en mai . Buenos Aires se serait engagé, en échange de la victoire sportive, à accueillir ces opposants puis à les faire disparaître auM. cours d’un “vol de la mort” (pratique utilisée pendant la dictature argentine) pour assassiner les opposants...