Des frictions entre majorité et opposition
Toutes les délibérations furent votées à l’unanimité. Ce qui valut André-François Pellegrin de lancer en boutade : « Pourriez-vous mettre à l’ordre du jour des prochains conseils municipaux des décisions sur lesquelles l’opposition pourrait s’énerver un peu ! Franchement, on l’impression de faire partie de la majorité ! » Pourtant le conseil se termina sur de vifs échanges avec Jean-Philippe Gispalou. L’élu a saisi la CADA (Commission d’accès aux documents administratifs) après que le CCAS a refusé de lui donner des informations concernant les bénéficiaires de l’aide sociale. Le maire explique qu’il a dû recourir aux services d’un avocat (coût : €) pour justifier son refus de transmission. Il reproche à l’élu son manque de confiance qui induit des dépenses inutiles. Sandrine Rocca, vice-présidente du CCAS lui reproche d’avoir diffusé de fausses rumeurs lors de « la crise de la cantine » et Hélène Grouselle des difficultés avec le Trophée d’Auguste concernant un panneau « à vendre » qu’il aurait apposé sur le mur d’enceinte du site. Conclusion du maire : «Je sais qu’on approche d’une campagne électorale... Mais au lieu d’avoir une opposition intelligente, vous avez une d’opposition bloquante.»