Le grand public s’est éclaté!
De la fan zone aux travées, on a croisé assez de sourires pour garder la banane jusqu’à l’an prochain
Certes, c’était mal parti. Mais passée la journée « bouchonnée » de vendredi, les spectateurs ont littéralement pu faire péter le champagne pour la fin du week-end, jusqu’à l’apothéose d’hier aprèsmidi. Partout où nous sommes passés, nous avons croisé tant de sourires et de bonne humeur qu’il fallait vraiment avoir loupé les premiers tours de pistes à cause du trafic pour ne pas se laisser gagner par une joie communicative. Il faut dire qu’entre le spectacle sur la piste, les multiples animations de la fan zone et l’accueil toujours charmant dans les stands du village provençal, il y avait de quoi s’éclater. Comme souvent, les Anglais ont mérité la palme du déguisement loufoque et les fans de Ferrari celle du soutien inconditionnel. Tous les autres n’ont pas volé l’immense « merci » et « à l’année prochaine » qu’on a envie de leur adresser !
L’ambiance
Un public passionné, international, familial, parfois déguisé et toujours de bonne humeur malgré les couacs du vendredi : les milliers de spectateurs croisés au circuit n’avaient décidément rien à envier à ceux qui remplissent les stades de certains sports collectifs...
La propreté
Des fans «civilisés», des poubelles un peu partout, du personnel dédié au ramassage, des toilettes nombreuses et nettoyées : assurément la recette magique pour un GP propre. Si bien organisé soit-il, il est rare qu’un événement qui rassemble des dizaines de milliers
La visibilité
Où que l’on se trouve dans l’enceinte, confortablement assis en tribunes devant la grille de départ ou debout sur la butte qui borde la courbe de Signes, la visibilité sur les bolides et les péripéties de la course restait exceptionnelle.
Les animations
De la pétanque au massage, en passant par les simulations diverses et variées, une fête foraine grandeur nature et même un coin Lego pour les gosses : il fallait vraiment être exigeant pour s’ennuyer à la fan zone. Au pire, dix mètres plus loin, il paraît que des voitures surpuissantes et des pilotes virtuoses ont fait des tours de piste pendant trois jours…
Les arrêts aux stands
Après les bouchons, la galère des parkings ou la longue marche à pied pour atteindre le circuit, devoir encore faire la queue pendant parfois trois quarts d’heure sous la pluie ou le cagnard pour acheter une boisson ou un sandwich n’est pas loin d’être scandaleux. Et n’a pas manqué d’échauffer certains esprits assoiffés...
Le manque d’ombre dans la fan zone
Des tables de camping, c’est bien. Des parasols qui vont avec, c’est mieux. Ainsi, l’ombre était rare et prisée dans la fan zone, obligeant souvent le public à une nouvelle marche pour se trouver un petit coin douillet où se sustenter.
Photos :