Monaco lance l’offensive
Evénementiel : Richard Attias paie la facture écologique
Qui l’eût cru ? L’événementiel est un domaine dans lequel la marge de « reverdisation » est ample. Quiconque a déjà participé à un salon professionnel le sait : décors, badges et porte-badges, brochures, matériel informatique… autant de produits, d’objets qui ont un impact sur l’environnement. Richard Attias en est conscient, et à la surprise générale, il s’est engagé à compenser financièrement l’emprunte carbone des événements que sa société organise à travers le monde.
Pourquoi produire autant de décors, d’éléments à usage unique pour les manifestations que vous organisez ?
Tout simplement parce que nos clients veulent affirmer l’identité de leur marque. Nous avons la possibilité de fournir des badges recyclables, mais certains sont encore très fermes et veulent des badges absolument carrés quand d’autres les veulent au format carte de crédit, certains les veulent absolument en plastique. L’annonce que j’ai faite ce matin ne vise pas à nous donner bonne conscience, mais à interpeller nos clients et leur rappeler qu’il va falloir peut-être arrêter d’être obsessionnellement différent.
Pourquoi la fondation Albert II ?
Parce qu’ils sont pionniers. Il y a une légitimité et une crédibilité. En plus ils disposent d’une équipe qui sait comment calculer la véritable émission de carbone de notre activité, entre nos déplacements, l’utilisation des matériaux, etc… une fois ce calcul fait, il est facile de déterminer la consommation financière.
Concrètement, comment cela va se mettre en place ?
Nous allons nous mettre à coeur ouvert : donner toutes les informations nécessaires, comme le nombre de collaborateurs, d’où ils viennent, leurs moyens de transports, les certificats de tous les matériaux utilisés, et les matériels audiovisuels… et nous ferons confiance à la fondation pour déterminer le montant de la compensation. En toute transparence.