Christian Estrosi promeut «l’Europe des territoires»
ous croyons à l’Europe comme une priorité essentielle pour inventer un nouveau modèle politique qui permette à notre nation d’avoir toute sa place sur la scène mondiale, qui protège les citoyens et accroisse la subsidiarité en faveur des communes.» Tel un credo, c’est l’article premier de la charte des valeurs de la France audacieuse, le mouvement d’élus locaux lancé l’hiver dernier par Christian Estrosi. Dans un contexte on ne peut plus brûlant, ce souci de croire encore en l’Europe, et d’y contribuer, a trouvé sa traduction, hier à Paris, par la présentation de quinze propositions visant à « construire une Europe au service des citoyens et des territoires, à rebours du discours empreint d’idéologies extrémistes qui consiste à désigner l’Europe comme l’origine ou le facteur aggravant de tous les maux. Nous pensons au contraire qu’elle peut être la patrie des solutions et des innovations. Une voie moins idéologique, mais ancrée dans la réalité quotidienne de nos territoires ».
« Une Europe du concret »
Autour d’aspirations assez classiques et partagées comme la refonte des accords de Schengen, le renforcement du budget de Frontex ou la simplification des normes, les quinze propositions