Répétition générale
Demain débute l’Open de France à Paris sur le parcours qui accueillera fin septembre la Ryder Cup. Une répétition générale à ne pas manquer pour les joueurs qui rêvent d’en être
Qui pour succéder à l’Anglais Tommy Fleetwood ? Lui-même, qui sait. Difficile à dire. Et puis dans tous les cas, ce n’est pas la seule interrogation de cette semaine estampillée Rolex Series (7 millions d’euros de dotation). Le gratin va en effet se frotter à l’Albatros pour le 102e HNA open de France, le plus ancien des tournois européens. Le parcours du Golf National accueillera fin septembre l’équipe américaine et européenne pour une lutte légendaire : la Ryder Cup. Une joute bisannuelle qui fait saliver la planète golf depuis 1927. Les enjeux sont simples : les points attribués pour ce rendez-vous sont précieux dans la quête à la qualification pour la grand-messe de septembre. Essentiels même. Au-delà de la scène qui trouvera donc un écho mondial à la fin de l’été, l’Open de France amorce un mois de juillet étouffant. Derrière suivent l’Irish open (5 juillet), le Scottish (12 juillet), le British (19 juillet) sans oublier le WGC Bridgestone invitational tout début août. Pas moins de 7 millions d’euros/points à distribuer à chaque fois.
Tiercé magique
Dans cette chasse aux euros, les meilleurs joueurs européens devront répondre présents s’ils veulent défendre leur bannière étoilée en septembre. Pour la première fois, trois joueurs du top 10 mondial sont présents à Paris : l’Américain Justin Thomas (n°2), l’Espagnol Jon Rahm (6e) et l’Anglais tenant du titre Tommy Fleetwood (10e). Un tiercé magique qui devrait attirer beaucoup de monde tout au long du parcours dès demain, mais surtout ce weekend. « Justin Thomas est un joueur extraordinaire qui a gagné des Majeurs », insiste Thomas Levet, dernier vainqueur français de l’Open en 2011. « Quand c’est gars-là commencent à scorer, ça peut aller très très très bas ». « Grâce à ces stars, il va y avoir plus de public, c’est clair », confie le tricolore Matthieu Pavon, 25e de l’US Open. « Quand on a la chance de jouer avec eux, on apprend beaucoup. Pour moi, tous ont un point commun : l’attitude. Ce sont des guerriers qui ne se laissent pas envahir par l’émotion. Ce ne sont pas des râleurs, ils sont très neutres et ne montrent rien ». Un parfum d’excellence enivrant où les Français devront se montrer à la hauteur. Le Varois Alexander Levy, fer de lance des Bleus, sera très attendu. Tout comme l’autre Azuréen Romain Langasque. Redescendu sur le Challenge Tour, la deuxième division européenne, le Cabrienc espère se montrer à son avantage au sein de l’élite. Au milieu des noms ronflants, beaucoup chercheront donc à se faire une place. Les dés ne sont pas jetés, mais l’heure de vérité approche à grands pas.