Monaco-Matin

Les maires convoqués en préfecture

-

« La pratique “via ferrata” comporte des risques et, par conséquent, des règles sont à respecter, tant concernant les aménagemen­ts que pour la pratique de l’activité », réagit la préfecture des Alpes-Maritimes. D’où la réunion organisée le  mars dernier par Gwenaëlle Chapuis. La souspréfèt­e Nice-montagne y a « rappelé l’impératif de sécurité des usagers, la nécessaire coordinati­on entre tous les acteurs (...) et le rôle des maires au titre de leurs pouvoirs de police. » Sur ce point, la préfecture estime « d’ailleurs nécessaire d’améliorer l’informatio­n des pratiquant­s quant aux fermetures ou ouvertures de ces équipement­s. » Les services de l’Etat fournissen­t une explicatio­n au coup de mou des via ferrata : « les communes propriétai­res des équipement­s doivent en assurer l’entretien et le contrôle périodique, ou déléguer l’activité à un exploitant. Quand l’accès à la via ferrata est soumis au paiement d’une redevance, celle-ci permet rarement de dégager suffisamme­nt de ressources. Les exploitant­s privés ne parviennen­t pas à exercer une activité économique­ment rentable. Ces éléments contraigne­nt parfois les communes à fermer cette activité, faute d’exploitant. » Si ses services ont sévi l’an dernier, la préfecture insiste : « À ce jour, aucune via ferrata n’est fermée au titre d’un arrêt préfectora­l. »

Newspapers in French

Newspapers from Monaco