Estrosi : « Je ne participerai à aucune initiative qui favorise les divisions »
Vous investirez-vous dans les élections à la fédération ? Je n’ai pas quitté ma famille politique. J’appelle à l’ouverture et au rassemblement. Les idées des uns et des autres ne sont pas irréconciliables. Il n’y a pas une seule ligne, l’histoire de notre formation politique est diverse, avec des expressions différentes. Je ne veux pas participer à des débats qui ne seraient pas dignes alors qu’il y a un avenir pour la droite et le centre. Et c’est notre formation politique qui l’incarne le mieux, qui l’a incarné le mieux avec l’UMP de Jacques Chirac puis de Nicolas Sarkozy. Je suis gaulliste et sarkozyste. Et comme Sarkozy, j’appelle à ce que chacun fasse un effort de rassemblement.
Vous participerez à l’élection ? Je ne participerai à aucune initiative favorisant les divisions. C’est comme pour le conseil national à Menton (demain), un pur hasard [le même jour que l’inauguration d’une partie de la ligne du tram] : un tournant important peut s’y jouer après ce qui a agité les Républicains ces derniers jours. Il faut éviter l’éclatement. Je compte sur les chefs…
Mais, vous êtes l’un de ces chefs en tant que président de la fédération… Le chef, c’est le secrétaire départemental [Éric Ciotti]. Le président est là pour animer le débat militant. Je n’ai aucune clé, aucun moyen, aucun tiroir-caisse, même pas accès aux fichiers. On fait même tout pour me les cacher parfois.
Serez-vous candidat à votre succession à la présidence? C’est très loin. J’ai une ligne d’horizon, je ne suis pas dans l’immédiateté. Les Niçois préfèrent me voir dans l’action de maire plutôt que dans une action purement politicienne.