IL ENTRE AU MUSÉE NATIONAL DU SPORT CE SOIR Pinna : « Je suis honoré »
Le kimono de Christophe Pinna va faire son entrée ce soir au Musée national du sport à l’Allianz Riviera à Nice. Il intègre la collection permanente. Preuve que la trace laissée par le Niçois dans sa discipline est indélébile. Il sera d’ailleurs le premier karatéka à connaître cet honneur. Mais comment pourrait-il en être autrement ? Pinna, c’est quatre titres de champion du monde, deux Coupe du monde et six titres nationaux dans les années 90-2000. « Ça me fait plaisir, je suis content, honoré d’intégrer ce musée, qui plus est à Nice. C’est une bonne chose aussi pour ma discipline. Je me dis que j’ai marqué une époque, celle de la dernière génération non-olympique ».
« Je veux reprendre la compétition en septembre »
En 2020, le karaté va connaître sa première olympiade. L’Azuréen espère en être aussi. A Tokyo, il aura 52 ans. « Sûrement bien trop pour disputer les Jeux », nous confiait-il il y a quelques mois. Mais ce pari, ce rêve, Pinna (Photo Franck Fernandes)
veut le vivre à fond. Alors après des championnats de France décevants en avril (éliminé au 2e tour par Lahad Cissé, futur champion de France), le karatéka a pris le temps de digérer, mais aussi de se soigner. « Ça a été un coup dur, mais pas un coup d’arrêt. Dans ma tête, je veux reprendre la compétition en septembre et les Series A en octobre ». Après les championnats de France, Pinna a pris le large direction l’île Maurice pour se reposer. « J’étais blessé au dos. J’ai eu une succession de problèmes : aux disques, une déchirure de l’aponévrose, j’ai dû avoir des traitements pendant six semaines, que je viens de terminer mercredi dernier. Cela fait seulement deux semaines que j’ai repris le sport outdoor et là j’en suis à quatre séances de karaté par semaine au lieu de trois par jour ». Un contretemps qui ne va pas remettre en cause les desseins du combattant. « Je dépends de mon dos et de son évolution, mais je préfère continuer sans me poser de questions ».