«On a besoin de folie»
Je fais ce métier pour vivre des moments de joie et de bonheur. On a joué une grande équipe d’Argentine, expérimentée. La nôtre est plus jeune mais on a répondu, avec caractère. On n’a rien lâché, malgré la difficulté. Je suis le responsable, surtout quand ça ne va pas bien. Je suis heureux pour les joueurs. Cela fait des mois qu’on pense à des matches comme celui-là. Il ne fallait pas se rater et on ne s’est pas raté.
Votre plan a fonctionné pour contenir Lionel Messi. Est-ce une satisfaction personnelle ? On s’est adapté à l’option prise par Sampaoli Didier Deschamps.
(positionner Messi en pointe). Ça a failli marcher… D’ailleurs, ça a marché jusqu’à -. Kanté est resté très proche de lui. On avait deux options : éviter qu’il reçoive les passes, et lorsqu’il avait le ballon, faire en sorte qu’un deuxième joueur aille sur lui. Comme il bouge un peu partout, ça ne l’a pas empêché d’être décisif, même si sa frappe est déviée. (Photos AFP et EPA/MAXPPP)
Avez-vous eu peur quand votre équipe était menée -? Je n’ai pas de sentiment de peur ou de crainte. Je vis le match, je suis sur le banc comme quand j’étais dans ma première vie. A partir du moment où l’arbitre n’a pas sifflé, tout peut se passer. Il restait beaucoup de temps à ce moment-là.
Qu’avez-vous appris sur votre groupe lors de ce match ? L’équipe a fait de très bonnes choses, par périodes, et d’autres un peu moins bonnes. Je le répète, même s’il y avait un peu moins de débutants, c’est faible au compteur de sélections chez nous. On aurait pu éviter de se faire peur à la fin. On a mis de la folie parce qu’il y en a dans cette équipe. Elle en a besoin.
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