Un vaste plan pour quatre grands projets
La plaine du Var n’est aujourd’hui qu’un ensemble disparate. S’y côtoient des terres maraîchères, des terrains abandonnés, d’autres en construction, mais aussi l’Allianz Riviera et bientôt le futur Ikea. Et le tramway vient d’y passer une tête. Un puzzle constitué à la faveur du développement économique anarchique de ces terres qui ont fait les beaux jours de tant d’agriculteurs niçois. L’éco vallée ambitionne de restructurer toute cette zone en créant une technopole, un quartier d’affaires, un centre-ville. Alors que le coeur de Nice penche à l’est, avec son centre-ville, l’ambition de ces opérations immobilières d’envergure est de rééquilibrer la métropole à l’ouest et de rameuter 2,5 milliards d’investissements publics et privés, à échéance 2025. Quatre grands projets composent la futureEco-Vallée : le Grand Arénas, quartier d’affaires international avec le pôle d’échanges multimodal de Nice-Aéroport; Nice Méridia, technopole urbaine regroupant les activités économiques innovantes, de la recherche publique privée, etc. ; La Baronne, plateforme agroalimentaire qui accueillera le nouveau marché d’intérêt national (MIN), ainsi que l’éco-quartier de Saint-Martin-duVar qui prolongera la ville existante. Sur un espace de 100 hectares, ce sont 1 000000 m2 constructibles, 4 500 logements et 25 000 emplois qui devaient être créés à l’horizon 2025. Mais le projet a pris du retard. L’acte de naissance de l’Eco-Vallée date de 2008, avec un décret du ministre de l’Écologie Jean-Louis Borloo, l’ajoutant sur la liste des opérations d’intérêt national (OIN).