Thomas Ferro-Villechaize
La Coupe du monde au Méxique et notamment le quart de finale France – Brésil. Il faisait très chaud à Paris, j’avais ans, je regardais le match avec mon père. Je me souviens des commentaires de Michel Drucker, de la performance héroïque des Bleus, du dépassement de soi et de cette séance de tirs au but qui allait finalement tourner à l’avantage de la France (-, tab à ). Toujours lors de la Coupe du monde , l’équipe d’Argentine en finale contre l’Allemagne (-). C’était une sélection d’artistes avec Maradona, Burruchaga, Batista ou Valdano. Elle me faisait rêver ! Garrincha m’a toujours fasciné. Au-delà de ses fantastiques qualités de footballeur, c’est sa personnalité, son histoire, son destin tragique qui sont fascinants. Quand on voit sur le papier notre attaque de feu, ça peut faire envie. Mais j’avoue que je suis circonspect. Nous ne présentons pas toutes les garanties défensives. Si on veut faire aussi bien que l’équipe de France , ce qui serait un formidable symbole, il va falloir être beaucoup plus fort défensivement. Le Brésil, sans la moindre hésitation. Je pense que les Brésiliens sont en mission après la gifle reçue en contre l’Allemagne (-). Toute l’équipe est monstrueuse, Neymar n’a rien perdu malgré sa blessure et l’état d’esprit du groupe est excellent. Je les vois bien ramener une sixième étoile !