« Nous jouerons le jeu »
Du côté de la FSM Cedric Lanari, secrétaire général, se veut compréhensif : « C’est normal que l’USM s’inquiète. Ils ont été seuls pendant ans. Il y a eu deux autres fédérations à la fin des années quarante, mais après ils ont été seuls. À Monaco, la pluralité syndicale existe dans la loi depuis . À partir du moment où un syndicat se crée, que les statuts sont déposés et acceptés, il est, de fait, représentatif. Nous, nous voulons apporter des idées neuves au débat. Si l’État veut modifier les règles, qu’il le fasse. Ce n’est pas à nous de définir les règles de représentativité. Nous, nous jouerons le jeu. On s’adaptera. On sera conforme à la réglementation que le gouvernement choisira. Mais je ne crois pas qu’il y ait urgence. Il y a des chantiers qui sont, à mon sens, beaucoup plus importants, comme le travail de nuit, ou les dimanches. » De son côté l’USM assure aussi qu’elle jouera le jeu. À condition, qu’enfin, on définisse des règles.