Les Belges se font très peur

Un coup d’éclat de Neymar a envoyé le Brésil en quart de finale du Mondial-2018 et prolongé la malédiction du Mexique (2-0), hier à Samara. Un dribble, une talonnade pour démarquer Willian et du jus pour se jeter sur le centre du ‘‘Jackson five’’ brésilien (51’) : le vrai génie du ‘‘Ney’’ s’est manifesté pour la première fois cet été en Russie, sur sa deuxième réalisation de la compétition. Un sort suffisant pour aller défier la Belgique ou le Japon sur la route d’une sixième Coupe du monde. Il avait déjà marqué contre le Costa Rica, mais le match avait été gagné juste avant (2-0), il avait réussi une passe décisive pour Thiago Silva contre la Serbie (2-0), mais c’était sur corner. Cette fois il a fait les deux, un but et une passe décisive pour Firmino (88’), quand les Aztèques jouaient leur va-tout. Et on peut même lui attribuer une avant-dernière passe décisive sur son propre but. « Nous devons apprendre à souffrir. Nous avons souffert, ce fut difficile, mais nous savions que l’adversaire était de qualité », a soufflé l’attaquant du Paris Saint-Germain, torse nu, transpirant entre les tatouages à la fin du match. Il a manqué une vingtaine de minutes au Japon pour créer une énorme surprise hier soir à Rostov. Menée - (buts de Haraguchi ’ et Inui ’), la Belgique a réussi à revenir en fin de match, pour finalement s’imposer sur le fil, grâce à un but de Nacer Chadli, sur un dernier contre, tout au bout du temps additionnel (+’). Hazard et les siens ont désormais rendezvous avec le Brésil en quart de finale vendredi soir. (Photo EPA/MaxPPP) A Rostov (Stade de Rostov-na-Donu) : Belgique bat Japon 3 à 2 (0-0). Spectateurs: 41.466. Arbitre: M. Diedhiou (SEN). Possession de balle : Belgique: 58 %, Japon: 42 %. Buts : Vertonghen (69), Fellaini (74), Chadli (90+4) pour la Belgique. Haraguchi (48), Inui (52) pour le Japon. Avertissement : Shibasaki (40) pour le Japon.