L’Automobile Club de Menton fête dimanche ses ans
C’est en 1928 que l’Automobile Club de Menton a vu le jour. Aujourd’hui, l’une des plus anciennes associations de la ville se prépare à fêter ses 90 ans. À cette occasion, 90 voitures vont se réunir ce dimanche 8 juillet lors du 45e rassemblement de véhicules anciens organisé par le club. Rendez-vous à neuf heures au Chapiteau de Fontvieille pour une balade en voiture d’époque qui conduira les 150 participants de Monaco aux jardins Biovès. La cérémonie s’achèvera dans la soirée, au Casino de Menton, autour d’un verre de champagne. «90 ans, ça se fête ! Ce sera l’occasion de retracer l’histoire de notre Automobile Club. La mairie de Menton et les trois anciens
présidents du club Jean-Michel Matas, Alain Esperto et Didier Meffre seront présents », explique Évelyne Morlot, présidente du club depuis 2017. Pour JeanLouis Ansaldo, vice-président, « comme chaque manifestation organisée par notre Automobile Club, il s’agira
d’un moment de partage et d’animation ».
Entre tradition…
Fondé par Gaston Testa, l’Automobile Club de Menton a beaucoup évolué pendant ces 90 années. Les années 1980 ont marqué le tournant : « À partir de 1983,
l’association est dirigée par un président aidé par une vraie équipe. Depuis, on a pu faire honneur aux voitures en organisant beaucoup plus de sorties», rappelle Daniel Mineo, lui aussi vice-président de l’association. Les passionnés se souviennent certainement des concours
des « Voitures fleuries » et du « Rallye du citron », qui font la fierté de la ville depuis des années.
... et innovation
En 2017, les membres de l’Automobile Club de Menton ont inauguré une nouvelle manifestation : la « Parade Mentonnaise ». « Chaque année sera consacrée à un pays différent. L’année dernière, nous avons rendu hommage à l’Italie, cette année c’est le tour de la France », explique avec enthousiasme la présidente. Les voitures d’époque ne se démodent jamais. L’Automobile Club de Menton compte 75 adhérents cette année. Pour Jean-Louis Ansaldo, membre du Club depuis plus de quinze ans, « c’est de l’ancien mais ça reste moderne ! »