Boulanger et fleuriste cambriolés
C’est ce que redoute tout commerçant : ouvrir sa boutique de bon matin et s’apercevoir qu’il a été cambriolé dans la nuit. C’est la triste mésaventure qui s’est produite hier pour les enseignes sospelloises «Aux nouveaux pains » et « Il était une fois ». « C’est en arrivant peu après 3 h 30 du matin que je me suis aperçu de l’amas de verre au pied de la porte, témoigne le boulanger Ralph Manuguerra. Elle avait été fracturée et la vitre brisée. Je me suis aussitôt rendu compte que la caisse automatique avait été vandalisée. Ce sont plusieurs centaines d’euros qui ont été volés et je vais devoir faire face maintenant à la paperasse et problèmes d’assurance. » Situation analogue pour le fleuriste chez qui les gendarmes se sont également rendus pour procéder aux constatations d’usage et relever les premiers éléments. L’émoi est vif chez les autres professionnels, solidaires, à l’image du second boulanger de la commune, Alexis Demaria. « Je suis dégoûté pour Ralph, s’émeutil. Que faire pour se protéger ? Comment réagir sans que cela ne retombe sur nous ? »
Les professionnels veulent des caméras
Pour le boucher Frédéric Musial, l’exaspération domine : « On paye des crédits, des taxes, des impôts. On se lève très tôt pour travailler honnêtement et satisfaire nos clients. Et puis, là, un gars vient voler le fruit de notre labeur. J’ai les boules. »
Le pharmacien partage la même émotion et, à l’instar de ses confrères, demande l’installation de caméras sur l’avenue : « Cette rue, la plus commerçante, devrait être couverte par deux caméras, une place du Marché, l’autre au Pont-Vieux. En attendant, vu les cambriolages ces dernières semaines, j’ai fait installer plus vite que prévu un rideau de fer pour mon second et nouveau local. » La gendarmerie tempère de son côté les inquiétudes. « À Sospel, c’est assez calme en ce moment. Même
si on continue l’enquête ,indique-t-on. Sur le secteur de notre compagnie, ce sont plus Èze et La Turbie qui sont impactés par des cambriolages. » Un dispositif spécifique de vigilance a été mis en place dès le 1er juillet. Des surveillances sont ainsi assurées toutes les nuits de 22 h à 6 h. De même que des patrouilles sont effectuées en journée. « Cela permet ainsi de garder une visibilité. Le principe est simple : plus on est vus, moins il y a de problèmes… »