A Menton… on croirait presque avoir (déjà) remporté la Coupe
16h. Plus une place à l’ombre des bars de la place Clémenceau. T-shirts tricolores et peintures de guerre, les supporters sont prêts à bouffer de l’Uruguayen. Sauf que le démarrage est poussif. Sinon décevant. On s’évente. On sirote sa bière. Les fans se contenteraient presque d’une petite, toute petite, belle action. La fin de la première mitemps approche et on commence à se demander si Grizou – dont tout le monde, ou presque, porte le maillot – va enfin faire trembler les cages adverses. 40’. La foule suspend son souffle. Ledit Griezmann, sur un coup de pied arrêté, offre la balle du premier but au défenseur Varane. On exulte. Fumigènes, tours de place et cris de sioux sont de rigueur. De même que les applaudissements après l’arrêt magistral de l’Azuréen Lloris. Bis repetita à la 61’. L’euphorie est désormais de mise, jusqu’au coup de sifflet final. Les cornes de brume viennent alors couvrir le son des TV. Dans les rues de Menton, tout n’est plus que joie, pétarade et klaxons. Près d’une heure après la fin du match. Et un, et deux, et… deux-zéro.