LES FAVORIS Le record pour Froome ?
En cas de victoire, le Britannique rejoindrait Anquetil, Merckx, Hinault et Indurain, tout en haut de la pyramide avec cinq succès. Il serait aussi le premier à réussir le doublé Giro-Tour depuis 20 ans
Christopher Froome (Sky/G-B), ans vainqueur du Tour en , , , Comment Froome a-t-il digéré son Tour d’Italie ? Voilà la principale interrogation sportive le concernant. Pour le reste, le Britannique, détenteur en titre des trois grands Tours, est au-dessus de la concurrence et possède la meilleure équipe. Le dernier coureur à avoir réalisé ce doublé Tour-Giro se nomme Marco Pantani en 1998. Preuve que la tâche n’est pas aisée. L’autre inquiétude pour la maison Sky concerne l’accueil de son leader sur les routes françaises. Le quadruple vainqueur du Tour n’avait déjà pas la cote auprès du public français et son affaire de contrôle “anormal”au salbutamol ne va certainement pas la faire remonter. Et si c’était la bonne ? Pour sa 6e participation au Tour, le leader d’AG2R n’a peutêtre jamais été aussi bien armé pour remporter le L’année dernière, sur le podium final, Chris Froome avait devancé Rigoberto Uran de secondes et Romain Bardet de ’’’. (Photos AFP et EPA/MaxPPP)
Tour. Déjà, son adversaire numéro 1 aura un Giro dans les pattes. Ensuite, parce que le parcours ne contient qu’un seul chrono individuel, son point faible, là où il avait laissé échapper sa deuxième place l’an dernier. Enfin, parce qu’il a démontré sur les courses du début de saison qu’il avait encore passé un cap (2e des Strade Bianche, 3e de Liège-Bastogne-Liège). Dumoulin n’a pas encore démontré grand-chose sur le Tour. Son meilleur résultat ? 33e en 2014. Comme Froome, il a aussi un Giro dans les jambes (2e). Et il ne pourra guère mettre à profit ses qualités de rouleur.
Mais le Néerlandais est tellement difficile à décrocher dans la montagne, qu’il risque d’être une menace pendant longtemps. L’année dernière, le Colombien n’avait plus d’essence au moment d’aborder le Tour, usé par son Giro et finalement 12e. Cette année, le grimpeur a opté pour un programme bien plus light. Sur sa dernière course, il a remporté en solitaire une étape de montagne au Tour de Suisse, prouvant que la forme arrivait au bon moment. Cela fait plus de deux ans que Nibali n’a plus remporté un grand Tour (Giro 2016). Mais il ne faut pas enterrer le “Requin” de Messine pour autant. A bientôt 34 ans, il peut toujours faire des dégâts et ses attaques sont souvent surprenantes, comme sur Milan-Sanremo, en mars, où il a réussi à s’imposer en solitaire. Et puis, il a prouvé, en 2014, qu’il maîtrisait bien mieux les pavés que tous les autres leaders.
Rigoberto Uran (EF Education/Col), ans, du Tour en Le Colombien n’est pas le plus spectaculaire des cyclistes. Mais il sait parfaitement gérer sa course, se faire discret, tout en prenant du temps dans les chronos. Avec ce schéma, il a déjà fini 2e du Tour et du Giro (2014). A surveiller.
Richie Porte (BMC/Aus), ans,
du Tour en Richie Porte possède toutes les qualités pour remporter le Tour. Il est l’un des meilleurs grimpeurs, l’un des meilleurs rouleurs parmi les potentiels vainqueurs, mais n’est pourtant jamais monté sur le podium. L’Australien s’est forgé un solide palmarès sur les courses d’une semaine (Paris-Nice, Catalogne, Romandie...). En sept participations sur le Tour, il n’a pu faire mieux que 5e. Sur trois semaines, l’ancien lieutenant de Froome n’a jamais réussi à confirmer. L’an dernier, il a fini son Tour au sol dans la descente du mont du Chat, avec une double fracture bassin/clavicule. Symbole d’une malchance chronique. Adam Yates (Mitchelton/G-B), Alejandro Valverde (Esp/Movistar), Mikel Landa (Esp/Movistar), Rafal Majka (Pol/Bora), Jakob Fuglsang (Dan/Astana)