SNSM et pompiers en mer et sur les plages
Les sauveteurs de la SNSM (Société nationale des sauveteurs en mer) sont sur le pont jours par an, heures sur . Une mission complexe à gérer pour ces bénévoles. À la station de Menton, que pilote Bernard Guigon, ils sont toujours prêts à intervenir. « C’est le CrossMed (Direction Interrégionale de la Mer Méditerranée, N.D.L.R.) qui nous appelle lorsqu’il y a besoin que nous intervenions, explique le patron des sauveteurs mentonnais. Par exemple, lorsqu’un plaisancier est en difficulté, il appelle le , le CrossMed, qui nous contacte le cas échéant. C’est lui qui pilote les secours. » L’équipe de la SNSM, c’est celle que vous voyez partir en mer, à bord d’une vedette de mètres ou d’un pneumatique semi-rigide pour aider les plaisanciers en détresse. « Nous faisons une vingtaine de sauvetages par an, dont la très grosse majorité l’été. Ce n’est pas énorme, certes, mais c’est difficile à gérer parce que nous devons être opérationnels toute l’année. Pour pouvoir sortir, il faut une équipe de . Cela implique, lorsqu’on est de permanence de s’organiser. » Pas question ainsi d’accompagner madame faire des courses à Monaco ou de récupérer le petit dernier à l’école. Les bénévoles doivent faire en sorte d’être à une dizaine de minutes du port en cas d’alerte. Et sur les plages, ce sont les pompiers qui veillent sur les vacanciers. Chaque année, le Service départemental d’Incendie et de Secours (SDIS ) met à la disposition
des communes qui le demandent des effectifs pour assurer la sécurité des baigneurs. Menton et Roquebrune disposent donc eux aussi de ces précieux renforts. Ils sont répartis sur postes de secours ( à Menton : Hawaï, Rondelli, Les Sablettes, le marché et Casino ; et à Roquebrune : Solenzara, Palmiers et GolfeBleu) avec un cadre qui supervise l’ensemble. Vous les avez sûrement aperçus, t-shirt jaune fluo et short rouge.