Un scandale africain devant la justice monégasque
Dans un communiqué adressé à Monaco-Matin, le collectif des avocats de Karim Wade annonce : «Le pouvoir sénégalais vient d’être de nouveau désavoué par la justice d’un pays étranger, qui refuse une fois de plus l’exécution sur son territoire de l’arrêt rendu le mars par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), qui viole les principes de droit reconnus par la communauté internationale dans les traités et conventions signés et ratifiés par le Sénégal, parties intégrantes de sa Constitution ».
« Un procès dépourvu d’impartialité »
« L’État du Sénégal se prévalait de l’arrêt rendu par cette juridiction d’exception supprimée en et ressuscitée par un simple décret du chef de l’État, en violation de la Constitution, exclusivement pour condamner M. Karim Wade. Il est clair qu’il a été poursuivi, jugé et condamné pour des raisons purement politiques dans le seul but d’être empêché de se présenter à l’élection présidentielle du février . Sa condamnation est intervenue au terme d’un procès dépourvu d’impartialité et comportant des irrégularités scandaleuses et de très graves atteintes aux droits de la défense, ainsi qu’aux traités et conventions internationales de la protection des droits de l’Homme. »
« Un cinglant camouflet »
« La décision de la justice de Monaco leur inflige un cinglant camouflet, et renforce le candidat Karim Wade dans sa détermination à défendre ses droits civiques et politiques dont l’intangibilité est garantie par la Constitution. Le candidat Karim Wade réaffirme à l’opinion publique nationale et internationale qu’il sera sans concession et intransigeant dans la défense de ses droits civiques et politiques qui lui sont garantis par la Constitution et les instruments juridiques internationaux ratifiés par le Sénégal. »
« a été poursuivi, jugé et condamné pour des raisons purement politiques dans le seul but d’être empêché de se présenter à l’élection présidentielle » face à Macky Sall (ci-dessus). (Photo AFP)