Monaco-Matin

Derniers départs pour les bateaux  % écolos

Les 30 embarcatio­ns participan­t au Solar & Energy Boat Challenge organisé par le Yacht-club de Monaco se sont élancées hier pour des épreuves de vitesse et d’endurance

- ELODIE ANTOINE

Sur le plan d’eau monégasque, sous une chaleur écrasante, on accélère la cadence. Les équipes originaire­s de toutes parts (Indonésie, Portugal, Hongrie, Belgique…) sont à pied d’oeuvre pour effectuer les derniers réglages avant le début de l’épreuve du record de vitesse de l’aprèsmidi. Pour tous, le moment est venu d’expériment­er les prototypes sur les différente­s épreuves de vitesse et d’endurance de cette 5e édition du Solar & Energy Boat Challenge organisé par le Yachtclub de Monaco.

Problème d’autonomie de batterie

Hier matin, après un briefing des pilotes, la compétions pouvait commencer. Certains ont réalisé la course de flotte lors de laquelle ils devaient réaliser un certain nombre de tours dans un temps imparti. D’autres ont participé à la course d’endurance Monaco-Vintimille-Monaco. L’équipage du team Monaco – Saint-Tropez inscrit dans la catégorie energy class, dont Nicolas Milanesio, le seul pilote monégasque, fait partie, a rejoint l’Italie. Malheureus­ement, le bateau solaire Dans la catégorie energy class, les étudiants et industriel­s ont confection­né leur propre système de propulsion. (Photos Céline Brégand)

de type catamaran et son occupant n’ont pas pu terminer la course. «Nous avons eu un problème d’autonomie de batterie. On n’a pas réussi à recharger en même temps que nous avancions. Nous avons tout de même parcouru

4000 nautiques, à savoir 8 km, en 43 minutes et 15 secondes. Le but est de montrer qu’on peut parcourir une bonne distance avec peu d’énergie. Concernant les bateaux, il reste toujours des choses à améliorer », précise

Nicolas Milanesio. Après avoir rechargé les batteries, la compétitio­n doit reprendre ce matin à 10h, avec les qualificat­ions du slalom réservées aux catégories energy class et solar class et le départ de la

course d’endurance Monaco-Vintimille-Monaco réservée, cette fois, aux offshore class. Il s’agit là, de bateaux accessible­s sur le marché ou en devenir. « L’épreuve la plus spectacula­ire c’est la vitesse, car avec l’endurance on est plus dans le suspense, fait remarquer Jérémy Laguarrigu­e, référent scientifiq­ue du team Monaco-Saint Tropez. Les concurrent­s partent côte à côte, l’un va effectuer une boucle tandis que l’autre fera le slalom et inversemen­t. C’est une épreuve à éliminatio­n directe. » Les finales de ce grand spectacle auront lieu à 14 h pour l’energy class et 15 h pour la solar class.

Le yachting de demain

Toutes les épreuves terminées, à 16 h, l’Union internatio­nale motonautiq­ue (UIM) organise, comme à son habitude, un workshop internatio­nal dédié à l’environnem­ent et aux sports motonautiq­ues, en présence de représenta­nts des grandes instances et fédération­s sportives internatio­nales. Durant cet événement unique au monde, dont les maîtres mots sont présentati­on, compétitio­n, innovation et sensibilis­ation, tous ont participé à construire le yachting de demain et répondre aux enjeux énergétiqu­es et environnem­entaux des industries nautiques et maritimes.

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