Un nouveau pas franchi vers le pôle multimodal
En conseil municipal, les élus ont pris acte des termes de la convention de financement des études de projet et des travaux de réalisation de l’équipement. La commune ne déboursera rien
Rangé depuis plus de vingt ans dans les cartons de la mairie, dépoussiéré de temps à autre, le dossier du pôle multimodal avance subrepticement. Le conseil municipal, réuni jeudi, vient en effet de prendre acte des termes de la convention de financement des études de projet ainsi que des travaux de réalisation de la deuxième partie du programme: la réhabilitation de la gare ferroviaire, assortie de la construction d’un parking souterrain. L’originalité de cet accord, c’est que la commune n’aura rien à débourser. La Carf, l’Union européenne, la Région, le département, et la SNCF se partageant l’intégralité de l’addition. Pour un coût total de 20,8 millions d’euros. Quant à la maîtrise d’ouvrage, elle sera assurée par la SNCF.
Livraison prévue en
« Nous travaillons à ce que le parking dispose de 370 places sur quatre niveaux. Nous espérons qu’il n’y aura qu’une seule ligne de poteaux pour qu’il soit semblable à celui des Sablettes», indique le maire, Jean-Claude Guibal. Précisant que la liaison entre la gare ferroviaire et la gare routière (première étape du projet achevée avec l’inauguration de ladite gare en 2016) devrait être faite via des transports doux. Et en termes de calendrier ? Les travaux de mise aux normes de la gare devraient démarrer fin 2019, ceux du parking en 2020. Pour une livraison en 2021. L’opposant Modem Philippe Briand exprime son regret qu’il n’y ait pas de plans à disposition pour visualiser l’avancée du dossier. «Le projet n’est pas arrêté, je ne vois pas d’intérêt à diffuser des plans. Cela induirait en erreur » ,rétorque le maire. « La Ville sera-t-elle propriétaire du parking ? », questionne l’opposant Patrice Novelli. On lui répond par la négative. Il appartiendra à la SNCF, qui mettra l’équipement en délégation de service public. Titillé sur le fait que le projet tarde à aboutir, Jean-Claude Guibal souffle. « On veut toujours tout, tout de suite. Sans se rendre compte que nous sommes dans une société où les procédures sont de plus en plus contraignantes. » A ses yeux, il faut avant tout retenir que le plan de financement est « assez exceptionnel ». « Même la SNCF n’en revient pas qu’on ait obtenu autant de fonds publics… »