Monaco-Matin

Le chemin vers le deuxième sacre

La France s’apprête à disputer sa troisième finale de Coupe du monde en 20 ans. Favoris de la finale, les Bleus n’ont pas toujours été à la fête et sont surtout passés par tous les sentiments. Retour sur la folle aventure, de la liste des 23 à la demi-fin

- MATHIEU FAURE

Ca semble si facile, en fait. Sept matches pour un titre. C’est tout. Mais se donner la possibilit­é de broder une deuxième étoile synonyme d’un titre de champion du monde demande du travail, de la patience, du talent et de la chance. La France est un subtil mélange des quatre, avec une dose de jeunesse en plus. Derrière un Kylian Mbappé de gala ( ans), les Bleus surfent sur une vague de joie depuis la folle victoire contre l’Argentine (-). Avant c’était morne plaine. On s’ennuyait. Mais ça gagnait. Finalement, Didier Deschamps avance ses pions depuis plusieurs mois. Son groupe de  joueurs, il l’a construit dans le calme et avec le recul sans jamais perdre son objectif de départ : réussir quelque chose. Officielle­ment, la France espérait le dernier carré. Et puis l’Allemagne, l’Espagne, le Portugal et le Brésil sont passés à la trappe sans que la France y soit pour quelque chose. Il fallait en profiter. Saisir l’opportunit­é d’être à Moscou, en finale. Quand vous avez autant de talents, au fond, c’est presque normal : Lloris, Varane, Umtiti, Kanté, Pogba, Griezmann, Mbappé. La France peut être sacrée championne du monde,  ans après le triomphe de Zinédine Zidane et sa bande. Capitaine des Bleus en , Didier Deschamps peut réussir un drôle de doublé. Pour en arriver là, les Bleus ont pris leur temps. Deschamps aussi. Des choix, des blessures, des méformes, des interrogat­ions, des certitudes et puis le génie de certains joueurs auront emmené les Bleus sur le toit du monde. Reste le plus dur, le septième match, celui qui change tout. Celui qui doit permettre au coq français d’avoir, ce soir, une deuxième étoile au-dessus de sa tête. Retour sur un long processus qui aura emmené les Bleus au plus près des étoiles.

Si j’ai décidé de me retirer de la liste des suppléants, c’est que je considère que le choix du sélectionn­eur à mon égard ne répond à aucune logique sportive. Car depuis toutes ces années le message était clair, ce sont les performanc­es qui ouvrent les portes de l’Équipe de France... ” Adrien Rabiot, 25 mai

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