«Former des policiers polyvalents»
« Ces formations existent depuis . Nous sommes trois formateurs dans tout le département », dit Cathy Chaudet. Technicien principal de police technique et scientifique au commissariat d’Antibes, et experte en scènes de crime, elle a commencé en au côté du professeur Michèle Rudler, experte en toxicologie et ex-directrice du laboratoire de police scientifique de Paris. Autour de la table, six policiers et policières : trois du commissariat de Cagnes, deux du poste de police de SaintLaurent, un du commissariat d’Antibes et un de celui de Grasse. Raquel, Sandrine, Corinne, Daniel, Antoine et Arnaud sont tous volontaires. « Le but est de former des policiers polyvalents qui puissent effectuer des relevés d’empreintes sans avoir à faire appel aux techniciens de la police technique et scientifique qui sont peu nombreux et très sollicités, explique le commissaire de Cagnes, Nicolas Caravokiros. Ça permet d’améliorer le service à la population. Mais attention, quand on trouve sa voiture forcée, il ne faut pas la nettoyer avant de l’avoir amenée au commissariat et que nous ayons pu effectuer les relevés d’empreintes », souligne-t-il. Les policiers polyvalents n’interviennent toutefois que sur la petite et la moyenne délinquance, et pas sur les cambriolages. « Les cambrioleurs prennent davantage de précautions pour ne pas se faire identifier », explique le commissaire Caravokiros.