À Menton, les champions créent déjà des vocations
Devenir le prochain Lloris, Pogba ou Mbappé, beaucoup d’enfants se seront pris à ce rêve durant les matchs de la Coupe du monde. Depuis la mi-juin et le début des matchs de poules le téléphone de Pierrette Gambarini, présidente du club de foot l’Étoile de Menton, n’arrête pas de sonner. « Quand ils regardent les matchs les petits ont envie de jouer », assure-t-elle. Un bon résultat des Bleus signifie pour elle une hausse des inscriptions en septembre. Et cela se vérifie au rythme des Coupes du monde. «Après le fiasco de Knysna on avait eu très peu de nouvelles inscriptions au foot, les enfants étaient plus allés vers le basket ou d’autres sports ». Sans doute les images de joueurs refusant de descendre du bus pour se rendre à l’entraînement avaient dissuadé les parents d’envoyer leurs bambins mettre les crampons. Mais cette année, avec une France championne du monde, Pierrette Gambarini table sur l’arrivée de cinquante à soixante jeunes, entre cinq et quinze ans. «On a beaucoup de premières inscriptions dans ces cas-là, mais également quelques enfants qui reviennent, qui ont envie de se remettre au foot».
De plus en plus de filles sur les terrains
L’Étoile de Menton est un club incontournable du football féminin. Depuis presque cinquante ans le club organise le tournoi international (Photo Florent Bardos)
de football féminin, une institution dans le milieu. Sur le terrain, parmi les 240 licenciés du club, une cinquantaine sont désormais des femmes. Un chiffre en progression qui devrait encore augmenter. En 2019, la France accueillera la Coupe du monde de football féminin. Elle devra alors affronter des équipes habituées, tout comme elle, du carré final, Allemagne ou encore ÉtatsUnis. Sylvie Barret, exgardienne de l’Étoile de Menton reste pourtant confiante, « ça va faire comme en 1998, on va la remporter chez nous ». Et peut-être donc créer des vocations chez les filles… Savoir+ L’Étoile de Menton : 06.03.18.01.82. Premierentraînement:5 septembre.