Musiques et danses au festival Juillet à Cap-d’Ail
En juillet, à Cap-d’Ail, les places se font chères, la plage se remplit, on croise des gens d’abord blancs, puis rouges, puis bronzés. Mais Juillet à Cap-d’Ail, c’est également un festival un peu hétéroclite qui propose, le temps de quelques jours, d’explorer le monde des arts grâce à des soirées enchantées au Château des Terrasses. La première de cette édition 2 018 aurait dû avoir lieu lundi dernier, mais la météo en a décidé autrement et c’est donc mardi soir qu’a eu lieu la rencontre du public avec la compagnie « Eugénie Andrin ». Xavier Delmas, le Monsieur Culture de la mairie de Cap-d’Ail, organisatrice de l’événement, avait prévenu : « N’essayez pas de comprendre, laissez vous gagner par l’émotion ».
Encore dates
Et de l’émotion, c’est exactement ce qu’a fait naître dans l’assistance ce spectacle de danse d’une étrange poésie hypnotique qui a réussi la gageure de captiver même sans musique. Le lendemain, changement de décors et d’ambiance, mais pas de talent avec un seul en scène fascinant de Clément Althaus accompagné par Christelle Bernard au violoncelle. Deux styles, deux chocs, mais Juillet à Cap-d’Ail, c’est trois dates qui promettent encore de belles rencontres. Aujourd’hui, ce sont des voix qui s’imposeront sur scène, celles de la diva anglaise Cristina Collier et du ténor franco-espagnol Gilles San-Juan qui présenteront un répertoire grand écart de variété et grands airs d’opéras en « grande voix ». Dimanche, c’est la musique des mots associés au talent de la comédienne Brigitte Fossey que Juillet à Cap-d’Ail proposera au public en fin d’après-midi. Enfin, pour clôturer ce festival des arts, l’ensemble des cuivres du Philharmonique de Nice viendra aux Terrasses, mardi 24 juillet, pour une soirée d’anthologie, à l’image des propositions de ce festival.
Savoir + Soirées gratuites, mais sur réservation auprès de l’office de tourisme de Cap-d’Ail au 04.93.78.02.33.