Monaco-Matin

Augustin Galiana « J’aime casser l’image de l’homme idéal »

Quand il joue, c’est dans la série à succès Clem. Quand il danse, c’est pour remporter Danse avec les stars. Cet été, il sort un disque en français. Forcément, ça va marcher

- PROPOS RECUEILLIS PAR PATRICE MAGGIO

C’est vrai qu’il est beau, Agustin Galiana, et qu’il a tous les talents.Et qu’en plus il est sympa, facilement accessible. Et pourtant c’est une star, depuis sa victoire en finale du dernier Danse avec les stars et ses succès d’audience, avec Clem, la série de TF1 dont le tournage de la neuvième saison commencera en septembre... sans Victoria Abril. L’interviewe­r est un plaisir, surtout quand c’est au bord de la piscine d’un palace marocain, dans le cadre du Marrakech du rire dont il était, cet été, l’un des invités VIP. Avant de partir en vacances, l’artiste a sorti T’en va pas comme ça,un titre conçu pour enflammer les nuits d’été. Un avant-goût surtout de son album qui sortira le 17 août. Le premier depuis son arrivée en France...

Quel type d’homme êtes-vous? Macho? Ca ne m’intéresse pas. Je suis un être humain, fragile, sensible, qui aime bien casser l’image de l’homme idéal. Moi, ça me fait du bien de pleurer, d’exprimer mes émotions.

Le titre T’en va pas comme ça est déjà disponible. L’album sortira le  août. Un produit marketing clé en main pour le vainqueur de Danse avec les stars ? L’album était prévu avant l’émission. Ce n’est pas un produit marketing, bien sûr, mais un album qui me ressemble, travaillé avec Nazim Khaled, un génie, un poète [un auteur qui collabore aussi avec Kendji Girac ou Amir ndlr] .J’ai choisi chaque thème, chaque chanson. Certaines sont tellement fidèles à mon ressenti : je croyais que c’était moi qui les avais écrites! (sourire) Par exemple, pour ma grand-mère Carmina, j’avais très envie de l’écrire mais jusqu’à présent, je n’avais pas trouvé le temps.

Une chanson triste, alors que d’autres, surtout T’en va pas comme ça, donnent « la patata ». J’aime bien ce mélange des énergies, de la joie et de la nostalgie, ou la tristesse. Dans ces contrastes, tu peux faire bouger les gens, les toucher. Sur l’album, il y a aussi une chanson dédiée à son père, qui vient de disparaîtr­e, pour lui dire A bientôt, tu me manques

Clem, Danse avec les stars, et maintenant ce disque. Tout ça en deux ans. Comment dit-on tourbillon en espagnol? Un tornado. Les gens me disent que ça va très vite, surtout pour un étranger, mais pour moi c’est très lent (rires). Je profite des choses qui m’arrivent parce que j’ai beaucoup galéré en Espagne. Pour moi, c’est une sorte de miracle. Quand je regarde la télé, le cinéma dans mon pays, je ne vois pas d’étranger. Quand je suis arrivé en France, je ne m’attendais pas du tout àça. Quand vous étiez petit, il y avait beaucoup de musique à la maison? Beaucoup de musique française, italienne, catalane. Quand elle était à la maison, ma grand-mère adorait le paso doble. Je me souviens des fois où je dansais avec elle. La bonne humeur dans cet album, c’est celle qu’il y avait chez moi. C’est aussi celle de ma ville, au bord de la mer. Dans le quartier historique, les façades des maisons sont pleines de couleurs. Villajoyos­a, ville joyeuse en français.

Il est rare que les artistes soient si polyvalent­s. Êtes-vous un acteur qui chante ou plutôt l’inverse? Quand je joue, je suis un chanteur qui joue et quand je chante, je suis un comédien qui chante. Je suis comédien à la base mais la musique m’a sauvé la vie. Quand j’étais à Madrid, après sept ans passés à travailler à la télé espagnole, à faire du cinéma, du théâtre, je me suis retrouvé dans une situation très bizarre. La crise est arrivée. Les producteur­s ont arrêté de m’appeler. J’ai eu un trou de trois ans et demi dans ma carrière. Je n’ai pas arrêté, j’ai commencé à vivre de la musique, en sortant mes deux premiers albums. C’est grâce à ces disques faits en Espagne que T’en va pas comme ça existe .Ilnesortpa­sde nulle part! Bientôt sur scène? Il n’y a pas encore de dates, mais la tournée arrivera bientôt. La scène, c’est ce dont j’ai envie. Si j’ai enregistré cet album, c’est pour rencontrer le public de Clem, celui de Danse avec les stars, qui m’a soutenu. L’accueil des gens a été si impression­nant.

L’actualité de Clem ? TF a validé une saison  dont le tournage commence fin septembre. J’en suis très content, c’est une série qui me tient à coeur, celle qui m’a donné l’opportunit­é d’être là où je suis aujourd’hui, de rencontrer Victoria Abril [absente de la prochaine saison ndlr]. J’ai du plaisir à jouer avec cette comédienne que j’admire»

Pas de projet sur grand écran? Non, mais j’espère que le cinéma va m’appeler bientôt.

Vacances ? Un petit mois cet été. J’arrête pas depuis août dernier. Seulement trois week-end entiers depuis septembre. J’irai chez moi et après en République Dominicain­e, à Las Terrenas. Pour se reposer sous les palmiers, mojito à la main. Les vacances, j’en ai vraiment besoin.

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(Photo Anna Sandul) Augustin Galiana au Maroc pour les Marrakech du rire.

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