Monaco-Matin

Vendre et produire différemme­nt

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Ludovic Coulon et Valérie Allongé tiennent « La p’tite cave » et « La p’tite épicerie ». Depuis leur arrivée sur le marché, il y a huit ans, ils n’ont cessé de croire au commerce de proximité. Pour Ludovic, la qualité des échanges passe avant tout par le contact avec les clients, « ce qui fait le commerce c’est le sourire, le petit geste commercial » assure-t-il. Mais ce n’est pas tout. La proximité se retrouve aussi dans les produits mis en vente sur les étals. À « La p’tite épicerie », on trouve du jus de fruits de La Freissinou­sse, dans les Hautes-Alpes, par exemple. « Ce sont des fruits qui poussent à 1 000 mètres d’altitude. Le producteur

n’a donc pas besoin de traiter les arbres, il suit les préceptes de la biodynamie. » L’agricultur­e biodynamiq­ue comme religion. Ludovic Coulon et Valérie Allongé croient en cette méthode qui prend en compte les rythmes lunaires et planétaire­s. « Suivre les rythmes naturels, c’est être en cohésion avec la nature. C’est sûr, la biodynamie sauvera le commerce. » Côté cave à vins, la proximité géographiq­ue est également une règle. Plusieurs crus proposés sont issus de la région. Le rosé tuilé de Saint-Jeannet par exemple. Considéré par le monde profession­nel comme un vin rare et d’exception, il est mûri au soleil dans des « dames-jeannes ». « Ce processus de production donne un rosé naturel, sain, qui exprime son terroir », explique Ludovic. Un produit d’exception, mais à consommer avec modération…

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Ludovic Coulon dans sa cave à vins.

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