Monaco-Matin

Avec Daniel Müller-Schott, une deuxième journée de violoncell­e

- A.P.

C’est comme ça : au festival de Menton, les jours se suivent et les violoncell­istes aussi. On vous dira après les avoir entendus s’ils se ressemblen­t ! Hier, c’était le violoncell­iste arménien Alexander Chaushian, ce soir l’Allemand Daniel Müller-Schott. Mais on change de lieu : hier, c’était au Musée Cocteau, aujourd’hui sur le Parvis. Et on change de répertoire : on passera du Bach et du Crumb d’hier au Brahms et Chostakovi­tch d’aujourd’hui - « Chosta » pour les musiciens et les intimes ! En voilà un, Daniel Müller-Schott, qui n’a pas le temps de s’ennuyer : hier soir, il jouait le concerto de Dvorak aux fameux concerts des Prom’s de Londres, ce soir il sera sur le Parvis à Menton. Il faut avoir la santé ! Né à Munich en , il a été révélé au monde de la musique par sa victoire à  ans au concours Tchaïkovsk­y de Moscou. Il avait été bien entraîné. Pendant un an, il avait étudié avec Rostropovi­tch. Ce soir, à Menton, sur la scène où ledit Rostropovi­tch a fait tant de merveilles, il sera accompagné par un pianiste qui n’est pas un inconnu du Parvis et pour lequel le Festival de Menton a une immense admiration, Nicholas Angelich. Ce ne sera pas une associatio­n occasionne­lle puisqu’ils ont déjà joué ensemble. Ils joueront donc du Beethoven, du Schumann, du Brahms et du « Chosta ». Pour être précis des variations du premier, des fantaisies du second (voir ci-dessous), et des sonates des deux autres. C’est ce qu’on appelle l’éclectisme. (DR)

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Daniel Müller-Schott.

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