La ministre des Armées avec les militaires de Sentinelle dans le Var
Hier matin sur le port de Hyères, c’est la visite de la ministre des Armées qui attirait davantage l’attention des vacanciers que les soldats en armes de l’opération Sentinelle. Accueillie par le maire de la commune Jean-Pierre Giran et les députés macronistes Sereine Mauborgne et Cécile Muschotti, Florence Parly a rappelé «l’importance de cette opération Sentinelle, créée en 2015 dans la foulée des attentats de Paris, et qui vise à protéger les Français face au risque d’actes terroristes». Florence Parly, qui a effectué un bout de patrouille sur le port hyérois, a pu également mesurer la « popularité » des militaires. «On est très bien perçu. Les personnes nous disent bonjour spontanément, nous remercient d’être là, visibles, présents à leurs côtés», confirme un jeune lieutenant. La ministre s’en réjouit, mais n’oublie pas que les militaires de (Photo Valérie Le Parc) Sentinelle ont aussi parfois été pris pour cibles par des individus radicalisés. À ce sujet, elle a rappelé les mesures qui ont été prises à l’automne dernier. Si le volume – 7000 hommes, voire 10000 si besoin – n’a pas changé, les gardes statiques ont en revanche été abandonnées au profit de patrouilles dynamiques et aléatoires. «L’idée est d’avoir la bonne présence, au bon endroit, au bon moment. Le dispositif Sentinelle doit se montrer à la fois flexible et imprévisible», a insisté Florence Parly. Une évolution qui a montré son efficacité. Ainsi, la ministre des Armées, qui n’oublie pas de mettre en avant l’étroite collaboration avec la police nationale et la gendarmerie, a évoqué l’intervention rapide des militaires de Sentinelle, l’automne dernier à la gare Saint-Charles, en pleine attaque terroriste à l’arme blanche.