Les syndicats et élus azuréens sont vent debout contre le projet
De droite à gauche, c’est l’union sacrée. Pour une fois, tous les syndicats parlent d’une même voix pour défendre l’académie de Nice. Mobilisé depuis le printemps contre ce projet, Pascal Tournois, co-secrétaire académique de la FSU pour les personnels non-enseignants, a enchaîné les assemblées générales, une pétition et un référendum du personnel du rectorat de Nice. Résultat ? «% de taux de participation pour % de non. À la rentrée, les actions vont continuer, promet-il. Car la suppression de l’académie de Nice va entraîner une répartition des tâches avec plus de dossiers à traiter. Heureusement que le rectorat d’Aix est trop petit. C’est, pour le site du rectorat de Nice, un gage de maintien, pour l’instant. » Au SNALC, syndicat enseignant, Philippe Frey, vice-président national et académique, fustige une décision « prise en juillet, pendant les vacances » et un « rapport très flou. Je ne comprends pas cette logique consistant à développer l’autonomie des établissements dans un souci de proximité, pour ensuite tout gérer depuis Aix-Marseille. Cette réforme, c’est non ! » Chez les élus azuréens, opposés à ce projet dès , c’est le même front. Christian Estrosi, maire de Nice et président de la Métropole, a « fait savoir au gouvernement mon opposition à cette fusion. Des rapprochements et des projets communs sont nécessaires et essentiels, toutefois une disparition de l’académie de Nice conduirait à perdre une gestion de proximité ». Député LR et conseiller départemental, Éric Ciotti, qui avait lancé il y a trois ans une pétition «signée par plus de citoyens», « appelle tous ceux qui sont attachés à l’académie de Nice à faire barrage à cette décision scandaleuse ».