Monaco-Matin

« Menton est une ville qui m’inspire »

Olivier Zanarelli sera à Menton lundi 6 août pour présenter son nouvel album « L’écho des vertiges » écrit en collaborat­ion avec les musiciens de Patrick Bruel. L’occasion de revenir sur le parcours de ce jeune artiste

- PROPOS RECUEILLIS PAR ARIANNA POLETTI

Olivier Zanarelli, jeune chanteur de 30 ans, originaire de la région Rhône-Alpes, a enregistré son premier album au fil de ses voyages à travers la France. Zanarelli n’est pas un novice dans l’univers de la pop française. Il sera, lundi soir, sur la scène du jardin Elisée-Reclus à Menton après 350 concerts dans tout le pays.

Quel est votre parcours musical ? J’ai grandi dans une maison, où on écoutait beaucoup de musique : du jazz, du pop-rock mais aussi de la variété. Quand j’étais petit, je faisais semblant de jouer de la guitare avec une raquette de tennis. J’ai commencé à jouer avec une vraie guitare à l’âge de  ans, ensuite j’ai pris des cours de piano et à  ans, je suis passé au chant. J’avais  ans quand j’ai tout quitté pour me consacrer corps et âme à la chanson. Je suis passé par le conservato­ire de Chambéry, l’école « Le Labo » jusqu’au Théâtre de la Reine Blanche de Paris. Aujourd’hui, le chant est ma profession. Je joue en concert partout en France depuis presque  ans, pour un total d’environ  spectacles. Cet album est l’étape finale de ce parcours, pour entamer d’autres projets musicaux.

Quels genres de musique vous ont influencé ? Et qui est votre idole, si vous en avez une ? Je ne suis pas fan d’un chanteur en particulie­r, mais j’ai des chansons qui m’ont marqué. Je peux citer « Les ballons rouges », par exemple. Ou « Une petite fille » de Nougaro et « Reste » de Claude François. Sinon, il y a un artiste suédois, Jay-Jay Johanson, qui a beaucoup compté pour moi, pour sa manière de concevoir la musique. Je l’ai même rencontré, et j’ai découvert qu’il écoute mes chansons ! Et il ne faut pas oublier que les musiciens en tournée avec moi le pianiste Frédéric Canifet et la guitariste Anissa Taguigue apportent également leurs styles.

Comment définiriez-vous votre musique ? Il s’agit d’un mélange de styles, donc j’ai du mal à me mettre dans une case. Je la définis comme du «pop-glamour». Nous jouons une musique entraînant­e, mais avec des mots qui ont du sens, que je qualifiera­i de romantique­s.

Quel est le thème du nouvel album ? Le nom de l’album, « L’écho des vertiges » parle de lui-même. J’ai écrit et composé l’essentiel des titres. Mes chansons évoquent le retour de l’être humain à la nature. J’ai voulu mettre en musique mes sensations. Nous sommes petits face à la grandeur de la nature. Les paysages corses et bretons m’ont beaucoup inspiré. Et si ce thème est récurrent dans mon album, les chansons représente­nt toutes un moment particulie­r. Mais « L’envers du décor » est celle qui parle le mieux de ce retour vers la nature. Ces chansons s’adressent à tout le monde, aux adolescent­s comme aux adultes. Je parle aussi de plein de sujets de la vie, tels que l’amour, l’amitié, la joie et la tristesse. Chacun peut s’y retrouver.

Ce n’est pas tous les jours qu’on collabore avec l’équipe de Patrick Bruel… Effectivem­ent, j’ai eu la chance de pouvoir collaborer avec les meilleurs musiciens de Patrick Bruel et de la chanteuse Elodie Frégé ! J’ai travaillé avec eux à Paris pendant un mois. Une expérience extraordin­aire. Ils m’ont accueilli dans leur studio et on a partagé beaucoup de beaux moments musicaux, très enrichissa­nts pour moi. Cette expérience m’a permis d’enregistre­r mes chansons dans les meilleures conditions.

Quelles sensations pendant cette première tournée et quels objectifs pour l’avenir ? En réalité, on n’a jamais cessé d’être en tournée depuis neuf ans. Mais cette fois c’est différent. J’adore jouer avec un public, on a la possibilit­é de transmettr­e et partager les sensations qu’on a enregistré­es face à un micro. Quant à mes objectifs, je veux vivre au mieux l’instant présent. On bouge beaucoup et je m’efforce toujours de me concentrer sur chaque instant. Et bien évidemment, j’espère que cet album nous permettra d’en faire un autre et de poursuivre notre chemin musical.

Que prévoyez-vous pour cette étape mentonnais­e ? C’est le concert dont je rêvais le plus ! J’attendais depuis longtemps un concert à Menton. J’adore cette ville, la ville de mes vacances et surtout du citron. Et moi je bois toujours beaucoup de citron pour rester en forme ! Menton est une ville que j’ai découvert par hasard en rentrant de l’Italie. J’étais déçu de Venise, je me suis arrêté juste après la frontière et… je suis tombé amoureux de Menton. C’est une ville qui m’inspire. Beaucoup d’artistes sont passés par là.

 ?? (DR) ?? Olivier Zanarelli dans son nouvel album « L’écho des vertiges », amoureux de Menton... et de ses citrons !
(DR) Olivier Zanarelli dans son nouvel album « L’écho des vertiges », amoureux de Menton... et de ses citrons !

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