Monaco-Matin

J’ai testé pour vous... l’Archery fighting

Entre le paintball et le tir à l’arc, ce nouveau jeu est unique sur la Côte d’Azur. En plein centre-ville de Nice, un centre tout neuf réserve 500 m2 aux adeptes d’aventure et de challenge

- ÉLISE MARTIN

Àcinq minutes de la gare Thiers, difficile de louper l’emplacemen­t d’Hominum, le nouveau centre de jeux qui vient de s’implanter rue Miollis. Dès l’arrivée dans les lieux, on sent déjà régner une atmosphère de compétitio­n. Mes futurs coéquipier­s et/ou adversaire­s m’attendent devant deux consoles. Ils patientent avec des jeux de combat, pour se mettre dans l’ambiance. L’Archery fighting, Léna et Solène, 18 et 19 ans, le testent aussi pour la première fois : « Le fait que ce soit un arc, c’est mythique. En plus, c’est un peu du jamais vu, donc c’est encore plus excitant ! » Après plusieurs suppositio­ns de ce qui nous attend, Benoît, l’un des porteurs du projet, nous coupe : «Vous verrez, tout est fait pour que ce soit simple. Que tu aies déjà fait de l’arc ou non. C’est accessible à tous. Et les flèches ont un embout spécial. Pas de risque de sortir pleines de bleus.»

La mise en route

Bon, assez parlé. Place à l’action. Première étape : l’armement. Un casque, un arc et une flèche pour prendre en main le matériel. Tout en s’échauffant, Benoît rappelle les consignes : « On ne vise pas à moins de deux mètres, pas dans la tête. On n’enlève aucunement son casque pendant la partie. Si on est touché, on se met dans la zone. On vient chercher ses flèches au milieu et on se protège grâce aux bunkers gonflables. » Les règles font rapidement écho au concept de la balle aux prisonnier­s. Car pour délivrer nos compatriot­es, il faut tirer une flèche dans le gong suspendu au plafond de la couleur de notre équipe (bleue ou rouge). Après la répartitio­n de quatre personnes dans chaque camp, nous entrons dans cette pièce « postapocal­yptique » où le décor nous rappelle qu’on est ici pour se combattre. Les présentati­ons entre chaque membre se font vite. «Toi tu as l’air d’être à l’aise, tu restes au milieu. Moi je m’occupe du gong. N’oublie pas de bien tendre ta corde pour gagner de la puissance dans tes flèches ». Même si c’est aussi sa première expérience, Lucas, dit « Robin des bois », a l’âme du vainqueur.

Puisse le sort vous être favorable

La cloche retentit. La première manche de dix minutes peut commencer. Je me rends vite compte que le jean n’est pas l’habit le plus judicieux pour être archer. En plus de devoir faire preuve d’agilité et de vitesse, il faut être attentif à tout ce qu’il se passe autour de nous. Tout va très vite et les premiers prisonnier­s se croisent près de l’arbitre Benoît. La première partie donne un vrai goût d’Hunger Games. L’équipe adverse l’emporte, mais c’était serré ! Gaëlle, la collaborat­rice de Benoît, nous ramène des bouteilles d’eau. Nous sommes tous en nage. « C’est très physique », lance un joueur, avant que les sept autres n’acquiescen­t en même temps. On change de côté et c’est reparti. Il faut savoir prendre des risques pour récupérer les flèches puis se placer au bon endroit, les disposer sur l’arc et viser sans être touché. Nous sommes déjà aguerris. Ce qui nous permet de remporter cette bataille. Mais la guerre n’est pas finie. Nouvelle manche. Cette fois, on change les équipes. Après un rude combat mais sans contestati­on (trois joueurs prisonnier­s sur quatre au retentisse­ment de la fin du jeu), mon équipe et moi avons gagné. « On repart tranquille­ment dans l’espace d’accueil et on débriefe autour de soft et de barres chocolatée­s?», propose le propriétai­re des lieux. Après pratiqueme­nt 45 minutes d’efforts intenses, c’est un oui.

Esprit d’équipe

« Il faudrait une musique d’ambiance et un timer», «Peut-être réfléchir sur l’éventualit­é qu’il ne puisse plus y avoir de flèches d’un côté à un moment. » Les retours sont importants pour l’équipe d’Hominum qui est encore en train de finaliser certains aspects du jeu. Que chacun donne son avis permet de contribuer à l’avancée du (Photo Margaux Magnan)

projet pour l’adapter au public. Les impression­s sont très positives « c’est plus sportif que je ne le pensais, s’exclame Solène, mais cette adrénaline dans le jeu nous donne toujours envie d’en faire plus. On se dit « la prochaine fois, je vais gagner ! ». Avant que tout le monde ne reparte vaquer à ses occupation­s dans la réalité, on se félicite en se tapant dans les mains. L’Archery fighting c’est aussi cet esprit de groupe qui permet le bon déroulemen­t des parties, sans pour autant se connaître auparavant. De mon côté, l’expérience inédite est réussie. Un challenge haletant et une ambiance agréable. Le tout encadré parfaiteme­nt par des passionnés qui savent écouter leurs clients. À refaire ! Hominum, 19, rue Miollis, 06000 Nice Du mercredi au dimanche de 13 h à 21 h. De 4 à 12 joueurs. 20 par personne pour une heure d’Archery fighting. Réservatio­ns sur www.hominum.games Tel : 07.67.50.07.52. contact@hominum.games

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En pleine partie d’Archery fighting. On couvre les coéquipier­s pour récupérer des munitions...

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