Dans les pas des chercheurs d’opale
RMC Découverte lance une série documentaire qui suit le quotidien de ces aventuriers de l’Outback australien
R MC Découverte propose une série en huit épisodes sur la rude vie deschercheursd’opaleaustraliens. Dépaysement garanti. Le programme rassemble les ingrédients des autres émissions de la chaîne, qui font son succès d’audience : de l’aventure, des découvertes, un peu de suspense et une sorte de leçond’humanitésurladuretéde la vie. Mais cette fois point de « méga-structures » ou de « constructions XXL ». La série décrit la vie des chercheurs d’opale, cette petite pierre aux multiples reflets colorés, dont l’écrivain et naturaliste Pline l’AncienparlaitdéjàauIer siècle. Rienquelelieuestdéjàunepromesse de voyage : l’Outback australien,sorted’immensedésert où il n’est pas rare que la température grimpe à 45 °C à l’ombre et où cohabitent serpents et « sparassidae », énormes araignées de la taille d’une mainadulte.C’estlà-basquese concentrent 90 % des opales danslemonde.Quatreéquipes explorent différents secteurs avec des moyens qui vont de la pioche à la pelleteuse. Pete et Mick Cooke, par exemple, sont à la recherche d’opales noires. Lesplusraresetlespluschères – elles atteignent plus de 30 000 euros le carat – ont des refletsrouges.Longuesbarbes, tatouages, ces vieux rebelles, qui circulent en Harley-Davidson, n’ont pas peur de grandchose.Ilsont«mislepaquet»et ont loué une foreuse de 17 mètresdehautetde65tonnes,des lessiveuses pour nettoyer le gravier, des camions… Ils ont investi 500 000 dollars pour un bénéfice espéré du double. PourColDuff,c’estdifférent,ce chercheur chevronné ne recherchepaslafortune,maisun bénéfice de 20 000 dollars, qui lui permettrait de payer son traitement contre le cancer. « On est des aventuriers, on aime la chasse aux trésors, et, là, on est servis », témoigne-t-il. Lui descend dans une vieille mine, à 8 mètres sous terre. Impossible de se tenir debout dans les boyaux et, quand l’un des deux mineurs qui l’accompagnent fait une bêtise, ils s’engueulent.Commesouventdans cegenredeprogramme,lamise en scène est efficace et les camérassontenbonneplace.Par exemple, dans les tunnels de la mine, on se rend bien compte de la pénibilité du travail. Au fur et à mesure des épisodes, on s’attache à ces « bushmen », rugueux, un peu frustes, mais sympathiques et courageuxmalgréleséchecs,ettellement enthousiastes quand apparaît un minuscule reflet coloré au milieu d’une tonne de roche !
Chercheurs d’opale à20h50 sur RMC Découverte