Monaco-Matin

Nouveau mystère autour de la vague de h... niçois,

Sur le littoral plusieurs fois par semaine, une grosse vague, accompagné­e d’ondulation­s, surprend les baigneurs, emportant quelques affaires. La cause de cette déferlante est indétermin­ée

-

Mais si, on l’a notre feuilleton de l’été. La vague. La vague de 13 h 15. Qui arrive comme ça, sans s’annoncer depuis le large, mais qui déferle fortement sur le rivage niçois, causant la surprise parmi les baigneurs endormis, pour ne pas dire ensuqués, par la canicule et, surtout, la platitude permanente actuelle de la grande bleue. Comme David Vincent dans Les Envahisseu­rs, des maîtres-nageurs, des baigneurs, des plagistes l’ont vue. Alexis Herber, maître-nageur à Blue Beach, témoigne : « Une vague, en réalité une série de cinq à dix grosses vagues, apparaît deux à trois fois par semaine. Je l’ai vue notamment un dimanche, un mardi et un mercredi. Cette vague peut survenir trois fois dans la même journée : 13 h 15, 14 h 15 et 15 h 15. Elle est difficile à apercevoir en mer et, lorsqu’elle arrive, elle déborde d’environ trois mètres sur la plage, concernant une grande partie centrale de la baie des Anges. » Marine et un groupe de copines ont fait les frais de cette montée des eaux sournoise : « Pour fuir la moiteur de l’air, nous nous étions installées, avec nos serviettes et nos affaires, très près du bord de l’eau. La vague nous a prises au dépourvu. Non seulement nous avons été trempées, y compris nos affaires, mais quand la vague s’est retirée, elle a emporté une paire de lunettes de natation, une trousse de toilette et un livre ! »

Déjà dans les années 

ralentisse­ment brutal des navires à grande vitesse (NGV) assurant la liaison continent-Corse au large de Nice. C’est d’ailleurs cette dernière probabilit­é qui avait prévalu à l’époque, confirmée par le fait qu’à l’arrêt de la circulatio­n des NGV, la vague avait disparu. La revoilà. Moins violente, mais là quand même. Sauf que les NGV n’ont pas repris du service. Alors ? Nous avons interrogé le responsabl­e de la surveillan­ce des baignades sur les plages de Nice et Beaulieu-sur-Mer. Le lieutenant Stéphane Niollon, chef de centre du CIS Tour Rouge, demeure prudent : « Mes hommes n’ont rien observé et ne m’ont rien fait remonter à ce sujet. Lorsqu’il y a des bateaux de croisière, il peut y avoir des vagues un peu plus grosses mais rien de significat­if… »

Un paquebot de croisière ?

(DR)

 ??  ?? Une vague insidieuse et sournoise, invisible depuis le large, mais qui arrive brusquemen­t sur la grève niçoise, avec fracas, plusieurs fois par semaine.
Une vague insidieuse et sournoise, invisible depuis le large, mais qui arrive brusquemen­t sur la grève niçoise, avec fracas, plusieurs fois par semaine.

Newspapers in French

Newspapers from Monaco