C’était en dans « Nice-Matin »
D’où vient cette vague qui n’est pas sans rappeler la vague de grande amplitude des années 2000. La fameuse vague qu’on avait baptisée « de 16 heures » et qui impactait régulièrement le littoral jusqu’à Cagnes-sur-Mer (lire ci-contre). À l’époque, on avait avancé plusieurs hypothèses : microtremblements de terre, mini-marées et Mystère pas davantage élucidé du côté de la capitainerie La vague « de heures » a commencé à faire parler d’elle en juillet . Dix ans plus tard, elle se faisait plus discrète et moins ponctuelle. Nice-Matin se penchait sur la question. On se souvient grâce à notre archive du août ... Extraits.
C’est l’histoire d’une vague qui déferle sur une plage cagnoise. Une vague plus grosse que les autres. Une vague d’abord ponctuelle. « Àh,la mer se creuse légèrement à mètres du bord à hauteur de la barge installée en face de l’avenue Kennedy. Suit une sorte de silence, comme un souffle. Une minute plus tard, la vague éclate et vient mourir sur les galets », racontent les premiers témoins. C’était il y a ans sur l’une des plages de l’hippodrome. Selon les jours, la vague pouvait être plus ou moins violente. En ce mois de juillet , les maîtres
du port de Nice : « Cela ne peut pas venir des bateaux assurant la liaison entre Corse et continent en raison de leur trajectoire. Peut-être des bateaux allant vers l’Espagne, mais, nageurs sauveteurs (MNS) du poste de secours viennent en aide à de nombreuses personnes, méchamment bousculées par la vague. Et on ne compte pas les serviettes de bain, les tongs et les portables emportés par la déferlante. Le phénomène local fait les gros titres des journaux (Nice-Matin, bien sûr). Et se retrouve propulsée au JT de heures. (...)
« Plusieurs vagues »
La vague a eu dix ans cette année [en ]. Tout le monde, expert ou pas, a tenté une explication. Celle qui prévalait lors de sa « découverte » en , pointait le ralentissement brutal des NGV au large de Nice. Les horaires coïncidaient vaguement. Celui de h notamment. Et l’on s’était souvenu que ce type d’incident avait déjà été répertorié à partir de , date de mise en service des NGV.
au large des côtes, la réglementation impose une limitation de vitesse… » Pourtant, certains habitués des rivages niçois n’en démordent pas : la vague est le fait d’un paquebot. On avait avancé d’autres explications, plus ou moins vagues. Entre autres, celle de mini-tremblements de terre. Ou encore la rencontre entre les courants froids du Var et les eaux chaudes de la mer. Et un phénomène de minimarée. (...) « Il n’y a jamais eu de vague de heures. Mais il peut y avoir plusieurs vagues dans la journée, dont de très belles, indique le lieutenant des sapeurs-pompiers Dominique Delin. L’eau peut parfois monter jusqu’aux rochers », rapporte Dominique Delin. Depuis ans, la fameuse vague est donc signalée à l’entrée des postes de secours à Villeneuve-Loubet, au moyen d’un petit écriteau. D’abord écrit en français, il a ensuite été traduit en plusieurs langues, alors même que la vague commençait à faire moins de... vagues. De quoi y perdre son latin.
Robert Malacarne, à Ruhl Plage ,enest sûr: « Oui, je l’ai vue. Elle peut venir d’un navire de croisière. Plus il va vite, plus ça déclenche une onde. On ne peut pas le
voir car il est trop loin et lorsque la vague arrive sur la plage, le bateau est passé depuis un certain temps… »