Monaco-Matin

Quand les réseaux sociaux contribuen­t aux recherches

- Alice ROUSSELOT arousselot@nicematin.fr Photos : J.-F. OTTONELLO

En parallèle, de plus en plus de personnes passent par les réseaux sociaux pour faire savoir qu’ils ont perdu ou trouvé un objet, comptant sur l’immédiatet­é que suppose Internet. Et notamment par les groupes Facebook tels que « Tu sais que tu as vécu à Menton…», fort de ses presque 10000 membres au compteur. Noémie, l’une des administra­trices, souligne que de tels posts sont arrivés naturellem­ent sur la page. « Quelqu’un a trouvé quelque chose et a tout de suite publié sur le groupe. C’est devenu un automatism­e. On a eu beaucoup de doudous d’abord.

Puis des clés, des portables… », indique-t-elle. Précisant que les internaute­s se contactent ensuite par messages privés pour se retrouver. Également administra­teur du

groupe, Olivier complète: «Il y a aussi des cartes bancaires, des cartes d’identité, des cartes vitale, des cartes de bus. Les propriétai­res sont alors plus vite retrouvés car il y a toujours un membre du groupe pour reconnaîtr­e la personne, même si elle n’est pas elle-même dans le groupe. » Et mêmes pour les autres types de biens, les efforts ne sont pas vains. «Il arrive que ces objets retrouvent preneur. Le mois dernier, par exemple, une dame a posté une annonce pour une chevalière appartenan­t à son fils – venant de son grand-père – qui avait été perdue… Une membre du groupe ayant vu l’annonce a fait rentrer une amie qui avait trouvé une bague. Après avoir mis ces deux personnes en contact, nous avons été très heureux d’apprendre qu’il s’agissait de la même chevalière. »

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Les groupes Facebook tels que «Tu sais que tu as vécu à Menton quand...» voient fleurir les annonces d’objets perdus.

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