Quand les réseaux sociaux contribuent aux recherches
En parallèle, de plus en plus de personnes passent par les réseaux sociaux pour faire savoir qu’ils ont perdu ou trouvé un objet, comptant sur l’immédiateté que suppose Internet. Et notamment par les groupes Facebook tels que « Tu sais que tu as vécu à Menton…», fort de ses presque 10000 membres au compteur. Noémie, l’une des administratrices, souligne que de tels posts sont arrivés naturellement sur la page. « Quelqu’un a trouvé quelque chose et a tout de suite publié sur le groupe. C’est devenu un automatisme. On a eu beaucoup de doudous d’abord.
Puis des clés, des portables… », indique-t-elle. Précisant que les internautes se contactent ensuite par messages privés pour se retrouver. Également administrateur du
groupe, Olivier complète: «Il y a aussi des cartes bancaires, des cartes d’identité, des cartes vitale, des cartes de bus. Les propriétaires sont alors plus vite retrouvés car il y a toujours un membre du groupe pour reconnaître la personne, même si elle n’est pas elle-même dans le groupe. » Et mêmes pour les autres types de biens, les efforts ne sont pas vains. «Il arrive que ces objets retrouvent preneur. Le mois dernier, par exemple, une dame a posté une annonce pour une chevalière appartenant à son fils – venant de son grand-père – qui avait été perdue… Une membre du groupe ayant vu l’annonce a fait rentrer une amie qui avait trouvé une bague. Après avoir mis ces deux personnes en contact, nous avons été très heureux d’apprendre qu’il s’agissait de la même chevalière. »