Monaco-Matin

Cannes : Le Grand Show de Voulzy continue ce soir

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- PROPOS RECUEILLIS PAR JIMMY BOURSICOT

Hier soir, Laurent Voulzy et son compère de toujours, Alain Souchon, étaient au Palais des Victoires, à Cannes, pour Le Grand Show des 1 000 choristes.

De quoi donner du relief à leurs classiques magiques, comme pourra le constater le public lors de la deuxième représenta­tion, ce soir. Avant de monter sur scène, à l’aise dans son veston et ses baskets blanches, celui qui avance élégamment vers les 70 ans a pris le temps de répondre à nos questions, installé en terrasse à l’Hôtel Pullman de Mandelieu.

Qu’est-ce que ça fait de se retrouver avec mille autres voix derrière soi ?

C’est très agréable, c’est impression­nant d’avoir ce souffle. Je me sens comme un surfeur porté par une grosse vague. C’est du lourd. Et ce qui est très fort, c’est que ces choristes sont amateurs. Ils prennent leurs congés en fonction de ça, ils paient leur hébergemen­t… Cette passion, on la sent. J’ai toujours aimé les choeurs. Que ce soit dans les Beach Boys, les Beatles, America, tout ça. En plus, j’écoute beaucoup de chorales et même des choeurs du Moyen Âge ou de la Renaissanc­e.

Vous êtes à nouveau réunis avec Souchon. Votre relation fascine le public…

Notre rencontre, elle a changé notre vie. On faisait des chansons qui avaient très peu de succès. Quand on s’est connus, j’ai commencé à écrire pour lui, puis il l’a fait pour moi. Et c’était parti. C’est un peu miraculeux. Notre relation, elle est devenue familiale. Les gens sont sensibles à ça, peut-être que ça les touche. Il n’y a aucune forme de jalousie entre nous.

De votre côté, vous préparez une tournée des églises ?

J’ai fait un essai en juin, avec cinq concerts. Je rêvais de faire ça depuis longtemps. Avec l’album

Lys & Love, j’avais déjà chanté dans des endroits remarquabl­es. Là, on part fin septembre pour une série de dates un peu partout en France et ailleurs. Je suis fou d’histoire, j’aime ces lieux et je vais adapter mon répertoire pour qu’il entre en résonance. Les salles de spectacles sont neutres, alors que les églises et cathédrale­s ont des personnali­tés extrêmemen­t fortes.

Un vrai virage après Belem, votre album inspiré par le Brésil...

C’était un fantasme total ça. Quand j’ai découvert la guitare, j’ai autant adoré Brassens que João Gilberto, la pop anglaise ou les études de Bach. Je me devais de faire ce disque, tout en sachant que c’était un projet à part. Les ventes ne sont pas extraordin­aires, mais on continue à le faire vivre.

Vous avez également un projet autour de Jeanne d’Arc ?

Je suis en pleine écriture d’une comédie musicale. Je pense être prêt pour . Jeanne d’Arc, elle est très attirante, exaltante. Je lis plein de livres, je suis plongé à fond là-dedans. Cette héroïne, elle me fascinait dès l’âge de  ans. Tous les partis politiques ont essayé de la récupérer, mais je ne m’occupe pas de ça. Elle est irrécupéra­ble.

Il y a  ans, vous signiez

Rockollect­ion, un tube absolu. Comment l’avez-vous vécu ?

Ça m’a donné des ailes. Il ne fallait pas que ça me rende fou et que tout s’arrête. Je n’ai pas pensé que ce serait éternel, ça m’a surtout donné envie de faire mieux, de travailler plus. Et d’avoir la capacité de m’étonner moi-même. Aujourd’hui, je fonctionne toujours de cette manière.

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(Photo Patrice Lapoirie) Ce soir à  heures, il se produira, pour la deuxième fois d’affilée, avec son ami Alain Souchon et mille choristes au Palais des Victoires à Cannes. Et dans moins de deux mois, Monsieur Voulzy se lancera dans une tournée des églises.

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