Des dizaines de bébés sont nés en
Grâce aux bons soins du personnel, les animaux semblent épanouis. À tel point que cette année, couvées et portées ont été particulièrement fructueuses
On peut dire que 2018 aura été un bon cru pour le Jardin zoologique de Monaco. Cette année, il y a eu des dizaines de naissances. Dont certaines rares: «Les faisans à queue rousse et les hoccos sont très difficiles à obtenir en captivité», explique Laurent Peyronel. Et pourtant ils sont là. Le hocco, c’est un très gros oiseau dont le petit de quelques semaines fait déjà la taille d’un gros poulet. Toujours chez les volatiles, les aras ont donné naissance à une couvée de quatre individus extrêmement bruyants. Pas plus gros qu’une caille, ils ont déjà leur tête d’adulte multicolore. Autre créature volante, les chauves-souris ont aussi agrandi la famille. Au rayon « c’est trop mignon », les maras. Ces petits mammifères de Patagonie qui ressemblent un peu à des lièvres ont donné la vie : « C’est la cinquième génération à naître ici », poursuit Laurent Peyronel. Celui qu’on aurait bien aimé voir, mais qui n’a pas montré le bout de son nez, c’est le porc-épic. Maman a jugé qu’il faisait trop chaud dehors et elle a creusé un bon gros terrier pour mettre le petit au frais.
Bébé à écailles
Même dans les vivariums, il y a comme des airs de couvade. Des dizaines d’oeufs fécondés attendent l’éclosion : des tortues d’Hermann, des serpents baptisés Beauté bleues du Vietnam, et encore des pythons. Cette nativité exceptionnelle est sans doute le résultat des bons soins des équipes. «Un gros travail est fait tout au long de l’année pour garantir la bonne alimentation et les meilleures conditions de vie. » Avec succès. Pour certains, ces petits resteront ici. Pour d’autres, ils partiront vers d’autres parcs zoologiques. Gratuitement. Et seulement chez des personnes connues du directeur. Parce que les petits, c’est un peu la famille.