Des eaux de baignade sous haute surveillance
Fort élément d’attraction en Principauté, la mer est scrutée de près chaque semaine pour s’assurer que les baigneurs bénéficient de conditions optimales
Entre le 1er mai et le 30 septembre, tous les lundis matin, ou presque, c’est le même rituel. Nicolas Bonnet, technicien de laboratoire de la direction de l’Environnement, embarque sur un bateau des Affaires maritimes, et il part collecter des échantillons d’eau de mer. L’or bleu, qui contribue à faire venir tant de touristes à Monaco, fait l’objet d’une surveillance assidue. « Avec une sonde multiparamètres, nous mesurons le pH, l’oxygénation et la salinité de l’eau», explique Nicolas Bonnet. Mais ce ne sont pas les seuls paramètres étudiés. Il y a aussi la transparence, la coloration, la présence ou non de corps gras, l’odeur, la présence ou non de résidus. Autant d’indices qui viennent démontrer la présence d’un risque pour l’environnement, mais aussi pour la santé humaine.
Toujours au top
C’est d’ailleurs pour cela que les zones contrôlées sont celles accessibles aux baigneurs : Monte Carlo Bay, Méridien, les anses Est et Ouest du Larvotto, le Solarium et la plage des Pêcheurs. Le bateau utilisé lundi dernier, le Sainte-Dévote, s’approche au plus près des filets de protection pour permettre les prélèvements sous le regard bienveillant mais intrigué des baigneurs. Qu’ils se rassurent ! Ce jourlà, comme la plupart du temps, la qualité des eaux de baignades de Monaco est au top. «Il y a trois critères: bonne, moyenne et mauvaise. Depuis le début de la saison, il n’y a eu que trois fois où l’eau était moyenne au Larvotto. » Le reste du temps, elle est toujours bonne. Et ce jour-là, il faut bien reconnaître que le contenu des flacons est clair comme de l’eau minérale. Reste à voir la qualité bactériologique. Pour cela, les flacons seront analysés dans la foulée. Et les résultats sont bons.