Monaco-Matin

Dernier tango chez Cocteau

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Les concerts du musée Cocteau se sont achevés hier sur l’un des plus grands talents et plus beaux visages du festival. La violoncell­iste qui était en scène, Camille Thomas, est déjà engagée dans l’une des plus grandes maisons de disques du monde, la Deutsche Grammophon. Elle joue avec une grâce exquise. Son visage de muse aurait pu inspirer un peintre de la Renaissanc­e. On aurait pu en faire l’effigie du festival. Avec son pianiste Lucas Debargue, ils nous ont inondés de bonheur, terminant leur programme sur le coup de bonne humeur d’un… tango de Piazzola. Ainsi s’achevaient deux semaines de concerts au musée Cocteau. On l’a dit à plusieurs reprises, cette série de concerts constitue un « festival dans le festival ». On connaît beaucoup de festivals, en France, qui se revendique­nt festivals et n’ont pas ce niveau. Parmi les moments mémorables, retenons en un avec les benjamins de la programmat­ion, un autre avec les doyens. Les benjamins étaient les stagiaires de la master class de Zahar Bron. Ils avaient entre  et  ans et formaient un orchestre qu’on pourrait donner en exemple à tous les conservato­ires de France. Les doyens étaient les membres du Quatuor Takacs – ensemble formé en , dont nous vous avons raconté dans ces colonnes les péripéties de l’histoire. Bouleversa­nte fut leur interpréta­tion de quatuors de Mozart et de Dvorak. Tout cela se termina donc, hier, avec le tango de Camille Thomas. Dernier tango chez Cocteau !

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Jean-Frédéric Neuburger avait ouvert la série de concerts au musée Cocteau. (Photo C.D.)

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