Le e Festival de flamenco de Gorbio est de retour
Les artistes espagnols, andalous et gitans animeront le centre du village médiéval pendant trois soirées de danse et de musique flamenca. Invité spécial de cette année : la star Alba Heredia
Le temps du flamenco est proche. Les mercredi 15, jeudi 16 et vendredi 17 août, les « aficionados » – passionnés – se retrouveront pour des soirées « calientes ». Le plus célèbre festival de flamenco du SudEst revient pour sa 17e édition. Pendant trois jours, le village médiéval de Gorbio vivra au rythme des castagnettes et des guitares. Les percussions de pieds et le claquement des mains des artistes espagnols, andalous et gitans charmeront des centaines de spectateurs. Des locaux, des Italiens mais aussi des Espagnols et des passionnés du Sud-Ouest. La réputation du festival de Gorbio dépasse les frontières, des Alpes aux Pyrénées. « Nous travaillons depuis des années avec Isabel Cortes, directrice de l’association Los Flamencos de Marseille. Elle rencontre beaucoup d’artistes et s’occupe de la sélection. Parmi les nombreux invités, le danseur Kuky Santiago revient à Gorbio. Et cette année, il y aura la célèbre Andalouse Alba Heredia», annonce Michel Isnard, maire du village. Pour son fondateur, le festival a une importance toute particulière. « Ma mère est espagnole. L’Espagne est ma deuxième patrie. Je suis très lié au festival, comme tout le village », poursuit Michel Isnard.
Ouverture sur le monde
En effet, une quarantaine de jeunes bénévoles apportent leur concours dans la phase préparation puis durant les trois jours d’animations. Le programme s’annonce dense. Après la traditionnelle messe flamenca de mercredi, tous les soir les spectacles auront lieu à 21 h 30. Des stages de danse flamenca sont proposés dans l’après-midi pour débutants et intermédiaires. Sans oublier les deux paellas géantes organisées le mercredi et le vendredi à 20 h. L’événement étant entièrement gratuit, ce sont les àcôtés qui le financent. « La paella, mais aussi des hectolitres de sangria ! », rigole Michel Isnard. «Après une exposition d’un peintre indien et des soirées africaines, Gorbio fait à nouveau le choix de s’ouvrir sur le monde. C’est notre philosophie. C’est un petit village, marqué par un esprit d’ouverture. À Gorbio, on ne parle pas d’étranger, mais de “fourestier”. Qu’il vienne d’Espagne ou du village à côté ! ». Rendez-vous sur la place du village, donc.