Monaco-Matin

NBA Luwawu-Cabarrot : « Une année importante »

L’Antibois, pour sa 3e saison en NBA, passe des 76ers à OKC. Un challenge qui le passionne

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Drafté en  rang), l’ancien Antibois Timothé Luwawu-Cabarrot sort de deux années irrégulièr­es avec les de Philadelph­ie. Sous les ordres de Brett Brown, l’arrière-ailier a montré de belles choses en NBA mais une blessure au genou a notamment freiné sa progressio­n lors du dernier exercice. Alors qu’il s’entraînait à Philadelph­ie fin juillet, le Cannois de naissance s’est fait trader et changera finalement de couleurs à la reprise. Désormais, Cabarrot défendra les couleurs d’Oklahoma City où il retrouvera une franchise ambitieuse et son idole Paul Georges. L’ancien benjamin et minime des Sharks a profité de sa semaine de vacances antiboise pour se confier sur ce nouveau challenge qui l’attend.

Ça y est, Philly, c’est fini ! Ça y est ! J’ai vécu deux très bonnes années, rencontré des gens super et beaucoup appris. Mais s’ils ne me voulaient plus c’est bien qu’ils m’aient envoyé ailleurs où on me veut vraiment. C’est une très bonne opportunit­é pour moi. Je vais encore plus grandir, apprendre de nouvelles choses avec de nouvelles personnes, un nouveau coach [Billy Donovan] ,de nouveaux coéquipier­s... Que des bonnes choses qui arrivent. Je pense que j’ai vraiment une carte à jouer. C’est une année superimpor­tante.

Il y a de l’amertume ? Non, pas du tout. Je suis content de partir et d’aller voir autre chose. C’est le business, je sais très bien que je vais travailler et peut-être les faire regretter.

Votre dernière saison a été compliquée entre les choix du coach et les blessures... C’est vrai que c’était compliqué avec des joueurs devant moi alors que je faisais des bonnes sorties de banc et des bonnes stats. C’est sûr que c’est compliqué à vivre mais encore une fois c’est le jeu. Comme je ne jouais pas et Timothé Luwawu-Cabarrot, en vacances à Antibes, est venu parfaire sa condition dans la vénérable salle Foch qui l’a vu naître au basket. (Photo Eric Ottino)

que j’avais des petites douleurs dans le genou, j’ai préféré m’arrêter et prendre soin de mon corps. Ça ne servait à rien de continuer à m’entraîner et à me faire mal au genou. J’ai fait exactement ce que je voulais, je pense que ça a été une bonne décision.

« La veille, dans le bureau du coach »

Il y a eu du doute ? Non, pas forcément. Je sais que je suis toujours le joueur que je suis. Dans l’année, j’ai eu des fenêtres de rotations fiables et je faisais mes stats. Je pouvais jouer en défense, en attaque, l’équipe pouvait compter sur moi et je pouvais compter sur l’équipe. C’est grâce à ces moments-là que j’ai pu tenir. Il faut passer à autre chose.

Comment avez-vous appris votre arrivée à Oklahoma ? Je me suis entraîné à « Philly » pendant une dizaine de jours et la veille de me faire trader j’étais dans le bureau du coach [Brett Brown]. On discutait de la saison d’après, de ce qu’il voulait que je fasse, de vacances... Un peu d’échange humain. Et le lendemain, en me réveillant de la sieste, j’ai vu que j’avais raté trois appels de l’assistant, un du coach et un de mon agent donc je savais qu’il se passait quelque chose. J’ai réalisé que je me faisais trader. Ce n’était pas encore officiel mais ça allait le devenir. Ils m’ont dit qu’ils ne voyaient pas vraiment un espace suffisant pour ma progressio­n. Ils m’ont aussi dit qu’Oklahoma avait insisté pour que ce soit moi

qui figure dans la transactio­n.

Passer de l’Est à l’Ouest c’est un gros changement... C’est vrai que c’est un gros changement. Oklahoma, ce n’est pas New-York ni Los Angeles [sourire]. Ce n’est pas ouf. Ce ne sera plus des gros buildings et des gros appartemen­ts mais plutôt des maisons avec plus d’espace. Ce sera encore plus de concentrat­ion sur le basket, leur organisati­on est parfaite pour moi. La vie va changer. Par exemple en deux ans à Philadelph­ie, je n’avais pas vu la couleur d’un coach pendant l’été et là, en une semaine, Oklahoma a envoyé un entraîneur vers moi et on s’entraîne tous les jours. Ça permet d’être prêt et de rentrer dans le vif du sujet en arrivant là-bas. Après, sportiveme­nt on sait très Oui mais la régularité vient avec les minutes et avec la confiance qu’on te donne. J’ai toujours été régulier dans mon jeu, je sais que si je joue je réponds aux attentes.

« L’équipe de France, toujours un rêve »

Vous allez retrouver un certain Paul Georges, ça vous parle ? Un peu, ouais ! [sourire] Ça a toujours été mon joueur préféré. J’ai hâte de le rencontrer, de voir comment il est en personne, comment il travaille. Quand il est arrivé dans la ligue ce n’était pas forcément une star et il s’est forgé lui-même. Je ne réalise pas encore. Je n’ai pas encore vécu là-bas mais de tout ce que je vois, je sais que je vais avoir une meilleure expérience que si j’étais resté à Philadelph­ie.

Vous avez connu très brièvement l’Equipe de France avant votre forfait pour l’Euro ... C’est comme ça. Il faut que

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