AS Monaco : Keita Baldé prêté à l’Inter Milan
Une « seconde présaison » : le PSG version Thomas Tuchel a bien négocié le coup d’envoi de son exercice 2018-2019 mais l’équipe en est encore à ses balbutiements, de sa composition à son jeu et ses perspectives.
La patte Tuchel
Trophée des Champions (4-0 contre Monaco début août) et match inaugural de L1 (3-0 face à Caen dimanche) : deux victoires, sept buts marqués et aucun encaissé. Le PSG démarre très bien, et son nouvel entraîneur allemand y appose déjà sa patte. Un mélange de pragmatisme - défense à quatre lors des deux matches officiels après l’avoir expérimenté à trois en préparation, Neymar en avantcentre pour lui éviter les efforts - et de convictions, qui se dessinent. Côté pragmatisme : « Nous devons avoir une sorte de seconde présaison mais ce n’est plus la présaison, nous jouons pour des points et c’est important de gagner car les objectifs sont très élevés. » Côté convictions : «Alafin et au cours du processus, c’est totalement normal que nous puissions changer entre et au cours des matches. » ‘‘TT’’ a aussi défini les axes de progression d’une équipe fringante contre Monaco, mais bien plus ronronnante face à Caen : « Nous devons avoir des lignes plus rapprochées, plus d’intensité dans nos passes et dans notre manière de défendre ». La différence la plus nette avec son prédécesseur Unai Emery, lui aussi vainqueur (Photo AFP) de ses deux premiers matches officiels lors des deux dernières saisons, apparaît dans le management. Quand Canal+ lui a fait remarquer qu’il avait osé sortir Neymar en cours de match (ce que l’Espagnol ne faisait jamais), Tuchel a répondu : « C’est lui qui a eu la chance d’être autorisé à jouer (rires) .Ilaeudroità80minutes ». L’Allemand avait eu une entrevue avec la superstar brésilienne à Paris en fin de saison dernière, et l’a décrit samedi comme son « joueur clé ».
La carte jeunes
Et il a vécu et affiché des moments de complicité avec les joueurs comme on n’en avait jamais vus avec Emery. Bref, une forme de proximité, d’affection, mais non sans autorité. Il a d’ailleurs lancé ses consignes de manière abrupte pendant le match. La nouveauté aussi, c’est la carte jeunes (titularisations de Nkunku et des bien moins aguerri Nsoki, Bernède, Dagba, et entrées en jeu de Diaby et Weah). Des vrais choix, puisque les Meunier, Lo Celso et Draxler étaient sur le banc et pouvaient postuler à une titularisation. « Pour moi c’est très important d’avoir des joueurs qui sont nés à Paris et qui arrivent au centre de formation » a expliqué Tuchel.
Kimpembe prolonge Le défenseur parisien, qui fêtait hier ses 23 ans, a prolongé son contrat avec le PSG jusqu’en 2023. Avec à la clé une revalorisation salariale (jusqu’à 7 M€ par an).