nouvelles plumes pour la rentrée littéraire
La rentrée littéraire qui a débuté hier est une occasion unique de découvrir de nouvelles plumes et particulièrement cette année avec premiers romans d’auteurs âgés de à ans. Selon le décompte du magazine spécialisé Livres
Hebdo, il n’y a jamais eu autant de premiers romans français publiés depuis . Certains primo-romanciers ne sont pas des inconnus. C’est le cas notamment de la critique littéraire Olivia de Lamberterie, qui dresse un déchirant portrait de son frère disparu dans «Avec toutes mes
sympathies» (Stock), ou du comédien Philippe Torreton qui, après plusieurs récits et essais dont le best-seller «Mémé» (L’Iconoclaste, ), publie son premier roman, «Jacques à la guerre» (Plon), librement inspiré de la vie de son père. La Belge Adeline Dieudonné signe «La
vraie vie» (L’Iconoclaste), superbe roman, à la fois drôle et violent, autour de la figure d’une adolescente surdouée, coincée entre un père chasseur de gros gibier et misogyne, une mère craintive et soumise, et un jeune frère mutique qu’elle aimerait ramener à la vie.
Déjà en lice pour les prix
Ce livre est déjà en lice pour de nombreux prix, dont le prix du roman Fnac, le prix Envoyé par La Poste et le Prix Stanislas, qui récompense le «meilleur premier
roman de la rentrée ». En lice également pour le prix Stanislas, qui sera décerné à Nancy le septembre, le doyen de cette rentrée, Dov Hoenig, ans, publie «Rue
du triomphe» (Robert Laffont). Le livre s’inspire largement de la jeunesse tumultueuse de l’auteur, né en Roumanie et parti pour la Palestine dès la fin de la guerre, avant de rejoindre Paris au milieu des années .